La prestigieuse banque a plus que jamais pignon sur green et soutient aussi, désormais, la carrière de la championne anversoise.


Partenaire historique du golf belge, Delen Private Bank a plus que jamais pignon sur green. Déjà sponsor de Thomas Pieters et de Thomas Detry, la prestigieuse banque parraine, désormais, également la championne anversoise Manon De Roey. « C’est une joueuse de grand talent qui ne cesse de grimper dans la hiérarchie européenne. Son  rêve est d’un jour évoluer sur le circuit américain. Et elle a le potentiel pour relever le défi. C’est dire si nous sommes très fiers de l’épauler », explique Paul De Winter, administrateur de Delen Private Bank et grand passionné de golf.

Le rêve de Tokyo

L’an passé, Manon De Roey avait terminé à la quatrième place de la Race to Costa del Sol qui sert de hiérarchie sur le Ladies European Tour. Il s’agit d’une performance remarquable qui en dit long sur la valeur de la joueuse de Rinkven. « Manon possède l’une des plus belles frappes du circuit. Et elle ne cesse de progresser dans les autres secteurs de jeu. Elle s’entraîne de façon très sérieuse, travaille ses points faibles, améliore ses points forts. En 2020, elle a passé un cap. Je suis convaincu qu’elle peut en franchir d’autres cette année », résume son coach, Jérôme Theunis, impressionné par les ressources de son élève.

La saison 2021 sur le LET prendra son envol en mai, en Afrique du Sud. Avec la permission de la crise sanitaire, le calendrier s’annonce, ensuite, très intense jusqu’en décembre. D’autant que, cette année, la Solheim Cup (équivalent féminin de la Ryder Cup) et les jeux Olympiques de Tokyo sont également au menu des championnes. « Les Jeux, c’est un rêve d’enfant. J’avais été très déçue de leur report l’an passé. C’est dire si je décompte les jours pour le rendez-vous de cette année », confie Manon, des étoiles dans les yeux.

Le n°1 belge aborde, en tout cas, le nouvel exercice avec de l’ambition plein le swing et deux autres grands objectifs : remporter son premier titre en Europe et accéder au top 100 mondial au Ranking Rolex.

Initialement, le Ladies European Tour avait prévu de faire escale, cette année,  en Belgique, plus précisément au Golf de Naxhelet, à Wanze. Vu l’incertitude sanitaire, le tournoi a sagement été postposé à 2022 afin d’en faire la grande fête du golf féminin que tout le monde attend.

Le défi olympique

A l’instar de Manon De Roey, Thomas Detry et Thomas Pieters espèrent aussi défendre, l’été prochain, les couleurs de la Belgique lors des jeux Olympiques de Tokyo. Voici cinq ans, à Rio de Janeiro, Pieters avait terminé le tournoi olympique à la quatrième place, derrière Justin Rose, Henrik Stenson et Matt Kuchar. Il espère, évidemment, prendre sa revanche et se hisser, cette fois, sur le podium pour offrir une médaille à son pays. Thomas Detry rêve également de découvrir la magie olympique. Grand passionné de sport, il sait combien les Jeux représentent l’objectif suprême pour tout athlète de haut niveau. Jusqu’ici, il a toujours suivi les plus grandes compétitions devant son écran de télévision. Cette fois, il pourrait être acteur. « Ce serait fantastique que nos trois ambassadeurs – Manon De Roey, Thomas Pieters et Thomas Detry – soient présents à Tokyo. D’autant qu’Arthur Van Doren, que Delen Private Bank soutient également, sera de la fête avec notre équipe nationale de hockey », poursuit Paul De Winter.

Detry grimpe les échelons

Le début de saison des deux Thomas a été très encourageant. Detry est même passé tout près de son premier titre lors de l’Omega Desert Classic, à Dubaï. En tête au départ du troisième tour, il a subi une petite défaillance après avoir concédé un double bogey, le samedi, sur le trou n°8. A l’arrivée, il a dû se satisfaire d’un top 10. « Je n’ai pas de véritable justification. J’ai perdu un peu de confiance et, du coup, mes sensations. »

Pour mieux gérer ces moments de pression et  mieux maîtriser ses émotions, il travaille désormais avec un spécialiste de sophrologie. Il sait que ses supporters attendent avec impatience sa première victoire dans un tournoi de l’European Tour. Lui aussi, d’ailleurs. « Mais, en golf, il faut savoir faire preuve de patience. Les gens n’imaginent pas à quel point tout se joue parfois sur des détails. Au début de sa carrière, Justin Rose avait aussi mis du temps avant de gagner un trophée. Je crois que mon premier titre servira de déclic pour franchir de nouveaux paliers… »

En février dernier, Thomas Detry a disputé son premier WGC Championship en Floride, avec un bon top 30 à la clé. En réalité, le champion bruxellois ne cesse de gravir les échelons, porté à la fois par son talent et par sa régularité (un seul cut manqué en vingt tournois en 2020). Sur sa lancée, il pourrait vite intégrer le top 50 mondial, sésame pour tous les grands tournois et pour un éventuel saut vers le PGA Tour américain, l’objectif ultime.

Pieters repart en croisade

Thomas Pieters a, lui aussi, des fourmis dans le swing ! Après une année 2020 où il a consacré beaucoup de temps à sa famille et à sa petite Florence, née en juillet dernier, le champion anversois ambitionne de retrouver le gratin du golf mondial. Une fracture à l’auriculaire a, certes, perturbé son début de saison. Mais il a vite retrouvé la forme avec un top 10 au Saudi International et un top 15 à l’Open Puerto Rico.

Ce millésime 2021 pourrait, donc, être celui du grand retour de « T.P. » parmi l’élite mondiale avec, en toile de fond, l’espoir d’être sélectionné pour la Ryder Cup de septembre prochain, à Whistling Straits (Wisconsin). En 2016, à Hazeltine, le champion belge avait signé des débuts supersoniques dans la compétition, apportant quatre points à l’équipe européenne. Un record pour un « rookie ». Nul doute que le sélectionneur, Padraig Harrington, suivra de près ses performances dans les prochaines semaines. Il sait mieux que personne que Thomas Pieters a le style de jeu idéal pour le match-play.

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