Avec la nouvelle saison, l’heure est aux nouveaux produits. Du fruit rouge à l’agneau de lait, en passant par le poisson sauvage ikejime, l’assiette épicurienne a tout pour plaire.


L’adresse fait courir, de longue date, le Tout-Bruxelles gourmand. Ses étals, balisés par les beaux produits, composent une véritable symphonie à la gastronomie. Il y a, bien sûr, les grands classiques de l’endroit :  le caviar Mailian qui rappelle les bélugas du temps jadis, le saumon fumé griffé Le Borvo servi dans les plus grands restaurants, le foie gras recette d’Abel Bernard, souvent considéré comme l’un des meilleurs du monde.

Mais Le Marché des Chefs, c’est d’abord un état d’esprit basé sur la qualité, rien que la qualité.

Avec l’arrivée de la belle saison, la célèbre maison bruxelloise sort ses plus beaux habits printaniers, parfumés du soleil du Sud qui réchauffe à la fois les cœurs et les papilles. Changement d’heure, changement d’humeur. Et c’est toute l’assiette qui, soudain, se métamorphose.

Les fruits et légumes sont, ainsi, largement mis à l’honneur. Collaborant avec de petits artisans, respectueux de la nature et amoureux des produits, Le Marché des Chefs — pour qui les valeurs humaines sont essentielles — a tissé de véritables relations personnalisées avec ses producteurs et ses clients. Il sert ainsi, quelque part, de passerelle vers le bonheur gourmand.

« Un pur régal pour les palais !»

Premier arrêt devant le rayon fruits et légumes. Produits par des agriculteurs triés sur le volet dans le respect de l’homme et de la nature, ils n’ont pas d’égal en termes de saveur et de goût. Ils sont d’agriculture raisonnée dans le sens le plus noble du terme avec une traçabilité parfaite.

Comment résister, par exemple, à la fameuse gariguette ? Venue des pleines terres du Sud-Ouest, parée de sa robe rouge vermillon, c’est un pur régal pour le palais. Dans le même esprit gustatif, avec l’arrivée des beaux jours, sont aussi proposés des oranges sanguines d’Italie et de France, des artichauts de Bretagne, des courgettes du Sud-Est, des haricots verts fins de Loir-et-Cher, des pommes et des poires du pays nantais. Et les divines cerises bigarreaux, gorgées de soleil et si bonnes pour la santé. En attendant l’arrivée des framboises… 

En vérité, les fruits et légumes sont une invitation aux plaisirs et à la bonne santé, qu’ils soient dégustés nature ou en salade, en plat ou en dessert. Et leur origine ultra-contrôlée garantit évidemment leur saveur !

« L’asperge se décline à tous les modes »

Plat emblématique du printemps, l’asperge a aussi sa place dans le panier gourmand. Blanche ou verte : les goûts et les couleurs ne se discutent pas pourvu que le produit soit sublimé. Et c’est le cas au Marché des Chefs.

L’asperge des sables des Landes est un pur joyau. Sa blancheur préfigure sa tendresse et sa fraîcheur. Sa tige, droite cassante, porte fièrement un bourgeon aux écailles serrées qui ravit l’œil avant de séduire les papilles. Son caractère est unique, héritage naturel du terroir landais, mariage subtil d’un sol sablonneux et perméable à un climat océanique doux et vif à la fois.

L’asperge verte de Lauris, charmant village du Luberon, a aussi tout pour plaire. Elle symbolise la douceur de vivre provençale. Contrairement à la blanche, elle est ramassée lorsque sa tête sort de terre. Un délice.

L’asperge se décline à tous les modes et se déguste en hors-d’œuvre ou en plat. Froide ou chaude, en salade ou en accompagnement, à la flamande ou accompagnée d’une sauce mousseline, elle dégage le même parfum magique.

La période de Pâques symbolise aussi, bien sûr, l’agneau de lait, plat de référence pour les dîners de famille. Au Marché des Chefs, il est traditionnellement élevé au rang de produit phare. Pour se fournir, il fait appel à des éleveurs réputés du Pays basque — la coopérative Axuria — qui défendent un modèle d’agriculture familiale, liée au terroir.

Dans l’assiette, un goût savoureux rappelle les viandes si chères à nos grands-parents. Gigots, épaules ou carrés d’agneau : la qualité est partout omniprésente.

« On peut contrôler ce que l’on mange… »

Les poissons et crustacés ne sont évidemment pas oubliés.  Les homards, langoustes et langoustines viennent en ligne directe du Guilvinec. Et les soles, turbots et daurades respirent encore l’air du grand large de L’Ile-d’Yeu lorsqu’ils débarquent à Bruxelles.

Le Marché des Chefs propose aussi un must encore trop méconnu : le poisson ikejime. Issue des traditions ancestrales japonaises, cette méthode consiste à achever le poisson à la sortie de l’eau en neutralisant son système nerveux. Effectuée dans les règles de l’art et le respect, elle donne un résultat optimal en matière de goût, de texture et de conservation. Un pur délice. Ce n’est pas un hasard si cette méthode est si appréciée par les grands chefs. 

« On ne peut plus contrôler ce que l’on respire mais on peut toujours contrôler ce que l’on mange », disait Jean Mailian, pylône de ce repère épicurien, unique en son genre et destiné aux vrais connaisseurs gourmets et gourmands.

Marché des Chefs

Rue de Lens 38 à 1050 Bruxelles

Tél : 02 647 40 50 - E mail : marchedeschefs@skynet.be

Ouvert du mardi au samedi de 10h à 18h
Livraisons à domicile offertes

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