Le sultanat a décidé de miser sur un tourisme haut de gamme et également sur la qualité de ses parcours de golf. Découverte.


En pointant Oman sur une carte du monde, le premier avis du voyageur au sujet de ce sultanat du Moyen-Orient pourrait s’avérer négatif. Ce pays grand comme la moitié de la France est situé entre le Yémen, en guerre depuis près de dix ans, et l’Arabie saoudite où de nombreux droits humains sont bafoués.

Mais Oman, qui a mis en place une politique de modernisation et d’ouverture internationale depuis plusieurs années, est significativement différent de ses voisins. Les autorités du pays ont résolument opté pour la voie du haut de gamme. Ces dernières années, le nombre d’hôtels de luxe et de parcours de golf exclusif a gonflé d’une manière impressionnante. Avec un objectif simple : mettre le tourisme qualitatif au centre de son développement. Le sultanat se veut sélectif et veut être une destination exclusive de très haut niveau pour une clientèle qui, a priori, n’est pas nécessairement attirée par les pays du Golfe au premier regard.

A Oman, les mots d’ordre sont sérénité, propreté et sécurité. Ce n’est pas un hasard si le pays est classé à la deuxième place des destinations les plus sûres du monde par le « World Economic Forum ». Le tourisme s’est développé dans le respect des lieux et du patrimoine naturel et culturel, avec une attention toute particulière sur le développement responsable et durable.

Des lieux magiques

Une fois arrivé, le voyageur est directement frappé par l’élégance, la discrétion et l’hospitalité locale. Pour débuter le séjour, la capitale s’avère être une magnifique porte d’entrée sur le territoire. En s’étirant le long de la côte sur 65 km et avec son centre historique de 3 km², Mascate propose un cadre captivant entre mer et montagnes. Avec une visite magique : la Grande Mosquée Sultan Qaboos, incontournable lieu de culte ouvert aux non-musulmans. Au sein de la capitale, de nombreux hôtels 5 étoiles proposent des prestations haut de gamme, comme au « Kempinski », situé dans le quartier luxueux d’Al-Mouj qui a la tête tournée vers le golfe d’Oman.

En quittant Mascate, le badaud aura une diversité incroyable d’endroits à visiter, à commencer par les « wadis », ces lits de rivières asséchées de couleur émeraude coincés entre les montagnes. Une escale dans le désert est également possible, 80% du territoire omanais étant occupés par des zones désertiques. Un vrai dépaysement !

Destination golf

Les passionnés de golf trouveront aussi leur bonheur. Dans sa vocation à s’imposer dans la région comme la destination haut de gamme par excellence, Oman a donné naissance à plusieurs parcours ces dernières années. Plusieurs d’entre eux sont situés dans la capitale Mascate ou autour. Au total, le pays compte huit parcours disséminés sur son territoire.

Le tout premier, le Muscat Hills Golf & Country Club, a été construit en 2009 sur les hauteurs de la capitale et est certainement l’un des plus spectaculaires du Moyen-Orient. Ce par 72 (certifié PGA) s’est parfaitement fondu dans le décor des lieux entre le désert, les « wadis » et, en toile de fond, les monts Hajar. Un régal. Ce championship course a d’ailleurs accueilli de nombreux tournois professionnels, notamment sur le Challenge Tour.

Mascate compte un autre parcours réputé et tout aussi spectaculaire : le Al-Mouj où les joueurs de tous les niveaux seront comblés. Dessiné en bord de mer d’Oman, ce 18 trous de 6.600 mètres propose des vues bluffantes.

S’il est possible de jouer durant toute l’année dans le sultanat, la meilleure période est entre octobre et mars pour ne pas devoir subir les trop fortes chaleurs de l’été tout en profitant des somptueux couchers de soleil sur les greens en fin de journée.

Entre hôtels de luxe, parcours de golf à couper le souffle et une offre très large d’activités épicuriennes, Oman a plus d’un tour dans son sac pour attirer les touristes désireux de s’offrir un voyage différent et unique dans une région du globe d’une beauté fascinante. Les Belges mettront environ huit heures de vol pour rallier cette pépite de la péninsule Arabique, soit via une escale soit directement depuis Paris. Quoi qu’il arrive, le jeu en vaudra la chandelle…

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