Dans le sud du Portugal, le golf est élevé au rang d’art de vivre. Dans la station balnéaire de Vilamoura, l’hôtel « Anantara » réunit tous les atouts pour combler les visiteurs en quête d’exclusivité.
Embarquement immédiat. Direction l’Algarve, sur la côte sud du Portugal. Pour le golfeur, c’est un petit coin de paradis. Un spot incontournable comme Sotogrande, St.Andrews ou la presqu’île de Monterey. Vu d’avion déjà, lors de l’atterrissage sur Faro, les parcours se succèdent, plus attirants les uns que les autres. Ce n’est pas un hasard si la région a été plusieurs fois élue « meilleure destination golf au monde ». Sur les deux cents kilomètres de littoral, on y recense la bagatelle d’une quarantaine de parcours de dix-huit trous, le plus souvent de grande qualité. Pour les amoureux de la petite balle blanche alvéolée, l’endroit est idyllique en toutes saisons. Ici, le baromètre est éternellement à la hausse et le mercure du thermomètre descend rarement sous les vingt degrés, même au cœur de l’hiver.
Vilamoura est l’une des stations balnéaires les plus réputées. Située à une vingtaine de kilomètres de l’aéroport de Faro, elle respire l’art de vivre. Un petit parfum de Puerto Banus se dégage de la superbe marina, ouverte sur la baie. Boutiques de luxe, terrasses où il fait bon siroter le cocktail du jour, yachts de milliardaires : il ne manque rien à la carte postale. Pas même les restaurants de poissons ramenés, quelques centaines de mètres plus loin, par les pêcheurs locaux.
La griffe Anantara
L’hôtel « Anantara Vilamoura Algarve Resort » est un point de chute idéal pour poser ses valises et son sac de golf. Idéalement situé, cet établissement de luxe propose 280 chambres de grand confort. Les Signature Suites sont réservées aux adultes pendant tout l’été et disposent d’un espace de vie luxueux de 80 m² avec le service de majordomes « Anantara », des espaces VIP et le transfert vers l’aéroport. Mais l’hôtel se prête également parfaitement aux séjours familiaux avec des chambres communicantes, un Kids Club et de multiples activités de sports et de loisirs. L’offre gastronomique est à la hauteur des lieux avec la bagatelle de huit restaurants. Le « Victoria » a des accents de cuisine italienne, le « Ria » est spécialisé dans les poissons et les fruits de mer et le « Sensai » propose un hymne aux saveurs asiatiques. Le spa s’inscrit dans le même esprit avec six salles de soins, une piscine intérieure avec jets, un sauna, un hammam et, bien sûr, une carte de massages exclusifs. Celui dit « du golfeur » soulage les tensions musculaires des épaules et du dos grâce, notamment, à un mélange de techniques d’étirement et de mobilisation. Le massage thaï traditionnel est aussi un must, tant il stimule la vitalité et augmente la souplesse.
En vérité, chacun trouvera son bonheur dans cet hôtel entièrement rénové selon les critères très exigeants d’Anantara, chaîne asiatique en pleine évolution. Des villes cosmopolites aux sables du désert, en passant par les îles luxuriantes, Anantara relie les voyageurs aux populations locales, les plonge dans un luxe authentique et les accueille avec une expertise reconnue. Le groupe compte actuellement plus de 40 superbes propriétés disséminées aux quatre coins du monde. Un portefeuille qui compte bien s’agrandir, avec le développement de futurs établissements en Asie, au Moyen-Orient et en Europe où il a déjà pignon sur rue à Marbella et à Nice mais aussi en Hongrie, aux Pays-Bas, en Italie et en Irlande.
Des parcours de renom
A Vilamoura, comme dans toute l’Algarve, le golf occupe une place très importante dans l’agenda du visiteur. C’est même l’une des terres d’accueil les plus prisées des connaisseurs tant les parcours sont de qualité, manucurés et très challenging. L’« Anantara » répond pleinement aux exigences des chasseurs de birdies et propose différents packages. L’hôtel a carrément vue sur les greens du prestigieux parcours du Victoria Dom Pedro qui accueille traditionnellement de nombreuses compétitions, dont le Portugal Masters. Via une petite galerie souterraine, le client de l’hôtel peut même accéder directement au club-house. Il découvrira, sur son chemin, les photos de tous les lauréats de ce tournoi du circuit européen, dont Thomas Pieters, vainqueur en 2021.
Dessiné par le grand Arnold Palmer en 2005, le Victoria Golf représente un vrai défi pour les joueurs. Des back tees, une longue portée de balle est souvent nécessaire pour toucher les fairways. Heureusement, les nombreux tees permettent à chacun de moduler le challenge à sa mesure. A l’arrivée, le plaisir est permanent avec, en toile de fond, quelques trous remarquables, comme le 8 (un par 3 au green très vaste et ceinturé par un gigantesque bunker), le 11 (un par 4 avec de l’eau tout le long du fairway), le 12 (un par 5 où les attaquants devront se méfier de l’eau et des bunkers pour atteindre le green en deux coups). Le 17 est l’incontestable « signature hole ». Il s’agit d’un par 5 plein de pièges où la sagesse sera la qualité première. Enfin, le « finishing hole » servira de juge suprême avec de l’eau à gauche et une myriade de bunkers à droite. Bref, un parcours grandeur nature à consommer sans modération !
Un peu plus loin, le Old Course est un autre « monument ». C’est, avec Penina, le plus ancien parcours d’Algarve. Œuvre de Frank Pennink, en 1969, il a été légèrement rénové par Martin Hawtree en 1996 sans toucher à son âme. Il s’agit, en effet, d’un championship course à l’ancienne, technique et balisé par les pins parasols, comme à Valderrama. Très stratégique, le « Old » est un passage obligé pour les puristes tant il respire le golf avec ses subtils dog-legs et ses greens si bien défendus. Ici, pas besoin de frapper des drives stratosphériques : l’important est de poser la balle aux bons endroits pour éviter les pièges et d’exceller dans le petit jeu. Rien que du bonheur dans le swing !
La Dom Pedro Golf Collection, dirigée par Romeu Gonçalves, compte aussi trois autres parcours dans un périmètre très réduit : le Millennium (né avec le siècle et très spectaculaire), le Pinhal (dessiné autour d’une pinède avec le concours de Robert Trent Jones) et le Laguna (un esprit links avec, en prime, de nombreux obstacles d’eau). Bref, ce ne sont pas les mises aux greens qui manquent du côté de Vilamoura !
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