Lady Gaga et David Beckham portent haut et loin l’étendard de la marque horlogère suisse Tudor. Et représentent à merveille le slogan maison « Born to dare », né pour oser.


Il y a des années déjà que Tudor ne se positionne plus comme la « petite sœur affranchie » de Rolex… même si le lien de parenté entre les deux marques est établi depuis les années 50. N’est-ce pas Hans Wilsdorf, le créateur emblématique de Rolex, qui est à l’origine des montres Tudor, « des montres fabriquées », disait-il à l’époque, « pour que nos concessionnaires puissent les vendre à un prix plus bas que nos montres Rolex et qui soient dignes de la même confiance traditionnelle » (NDLR : elles bénéficiaient dès le départ, en 1946, d’un atout technique majeur : le boîtier étanche Oyster en acier).

« Rétro-modern-sporty-chic »

Aujourd’hui, la « marque à la rose » est une marque horlogère suisse connue et reconnue qui monte en puissance dans le style « rétro-modern-sporty-chic ». Des montres dont la fonctionnalité ne gêne en rien l’esthétique. Et inversement. Rappelons quand même que, jusqu’en 1990, les montres Tudor étaient assemblées par les horlogers Rolex eux-mêmes ; quant aux mouvements, il s’agissait de bases automatiques ETA ajustées et modifiées chez Rolex. Depuis les années 2000, Tudor a résolument pris son indépendance et équipe certains de ses modèles de ses propres mouvements « Manufacture ».  Repositionnée depuis dix ans, jouant la carte de la complémentarité, Tudor cible désormais les amateurs de montres stylées et bien motorisées. Le succès est au rendez-vous. La liste d’attente pour s’offrir une « Black Bay Bronze », une « Black Bay Fifty-Eight » ou une « Black Bay P01 » (basée sur un prototype légendaire développé dans la deuxième moitié des années 60 et proposé à la marine américaine) a de quoi faire rêver plus d’une grande marque.

« Iconique Black Bay »

Résultat de subtiles combinaisons de codes esthétiques historiques et d’horlogerie contemporaine, la ligne « Black Bay » est à l’opposé d’un travail de réédition à l’identique d’un classique. Elle propose un condensé de plus de 60 années de montres de plongée Tudor, résolument ancré dans le présent. Si le ressenti est néo-vintage, les techniques de fabrication, le niveau de fiabilité, de robustesse, la qualité des finitions sont conformes aux exigences les plus élevées d’aujourd’hui. La « Black Bay » emprunte ses lignes générales, l’esprit de son cadran et sa glace bombée à la première montre de plongée Tudor, la « Submariner » de 1954. Sa lunette tournante fait écho aux modèles des années 70. Ses aiguilles à la forme angulaire caractéristique (surnommées « snowflake ») furent utilisées par Tudor à partir de 1969 et jusqu’au bout des années 80. 

Aujourd’hui, l’heure est à la (re)conquête des poignets féminins. Un tournant d’autant plus légitime que la maison propose des modèles pour dames depuis les années 30. C’est Lady Gaga, devenue ambassadrice de la marque horlogère, qui incarne l’esprit « Born To Dare » (né pour oser) caractérisant Tudor depuis sa création. Elle porte la nouvelle « Black Bay S&G » dotée d’un boîtier de 36 mm, un diamètre forgé pour séduire la gent féminine. Cette montre automatique est une réinterprétation avec de plus petites proportions de la « Princess Date Submariner » lancée en 1976. Cette référence étant la première montre de plongée exclusivement destinée aux femmes.

Autre ambassadeur prestigieux de Tudor : David Beckham. Lequel a porté son choix sur la « Black Bay Bronze », une montre de plongée de 43 mm inspirée par l’histoire de la marque et dotée du calibre « Manufacture MT5601 ». Il porte également la « Black Bay Chrono », un chronographe certifié par le COSC (Contrôle Officiel Suisse des Chronomètres) avec roue à colonnes qui allie l’héritage de la plongée à celui des sports automobiles de Tudor. Récemment, les deux icônes se sont rencontrées pour la première fois sur les hauteurs de Los Angeles, dans le secret d’une des plus belles villas des « Hills », à l’instigation de la manufacture Tudor. Un moment rare, où chacun se prête au jeu de l’émotion pour un jeu de questions-réponses authentique et intime. Quel sera leur prochain projet ? Nul ne le sait mais ils peuvent compter sur cette motivation qui ne les quitte jamais : « Chaque fois qu’on me dit de ne pas faire quelque chose, je le fais ! » plaisante David Beckham. Ce à quoi Lady Gaga répond : « Evidemment que je le fais ! » Une audace qui plaît bien à cette marque horlogère suisse taillée pour accompagner l’aventurier(ère) urbain(e) contemporain(e).

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