Et on s’habille comment cet été ? Guidé par un vent de liberté, pourquoi résister aux tendances du moment avec un zeste de nonchalance, de la couleur et du « clean beauty » ? En ville, à la plage, voire même sur les greens.


Après la grisaille, le beau temps ! Et, espérons-le, le grand soleil d’été. Finis les mois de confinement, cet été on a très envie de liberté. Et cette liberté passe aussi par oser l’habillé nonchalant, le sportswear multiusage et la couleur qui focalise tous les regards. En ville, sur la plage ou sur les greens, pourquoi pas ? Les spécialistes le disent, la mode confirme : les collections de l’été 2021 n’imposent rien que vous ne vouliez porter !

La tendance : du blanc et des tonalités pastel, rose poudré, bleu ciel, jaune pâle, vert céladon ou mauve lilas. Mais les créateurs aiment aussi le fuchsia, l’orange pop et le jaune bouton d’or. On retrouve ces couleurs vitaminées par petites touches sur des accessoires tendance ou en (presque) total look pour les plus téméraires. Et puis, il y a l’indispensable, l’indémodable, l’intemporelle « petite robe noire » qui reste une valeur sûre dans le vestiaire féminin. Au rayon robes toujours, on retrouve aussi son positif/négatif : la robe toute blanche, longue, très longue, courte, mini, floue ou structurée, elle est la véritable star des soirées d’été sur une peau bronzée. La mode estivale s’empare également de pièces volontairement androgynes, vestes souples non doublées, bermudas, chemises, aux volumes surdimensionnés qui ne passent pas inaperçus.

L’oversize, on le retrouve aussi sur les accessoires de mode. Le « big bag » est « le » sac de la saison. Par exemple, Louis Vuitton propose un cabas « On The Go » customisé aux couleurs de Knokke-Le Zoute. Le sac (issu de la collection « Summer by the Pool ») combine la toile Monogram Giant dans des tons pastel avec des côtés en raphia tressé et des détails en cuir, avec le nom de la cité balnéaire bien visible et un coquillage (référence aux armoiries de la commune de Knokke). Assez large pour contenir l’essentiel et bien plus, le cabas peut être porté à l’épaule ou à la main grâce à ses anses. En édition limitée.

Quant à Delvaux, la maroquinerie prend le contre-pied de cet élan XXL en proposant une version miniature de ses modèles emblématiques « Cool Box » et « So Cool ». C’est d’un chic absolu !

« Clean beauty » 

C’est bien plus qu’une tendance ou qu’un phénomène de mode, c’est une lame de fond ! Une (nouvelle) façon de consommer, voire une philosophie de vie. Nous sommes de plus en plus nombreux à attendre des marques un discours cohérent et plus d’éthique envers l’humain, la nature, les animaux et la planète en général. Le concept de « clean beauty » vise à concevoir des vêtements, des cosmétiques, des accessoires « propres », naturels, équitables. A savoir que leur composition mais aussi leur mode de fabrication et leur conditionnement demandent plus de transparence, plus de bio, plus de cruelty-free (non testés sur les animaux) et des démarches réelles pour la préservation de l’environnement. Des produits qui prennent soin de nous mais aussi de la planète !

Cet été, Edouard Vermeulen a eu l’idée de « upcycler » ses anciennes collections. En piochant çà et là des pièces fortes dans sa garde-robe passée, par un jeu habile de mise en proportion et avec beaucoup de créativité, le styliste s’est plu à jouer et à déjouer les codes du vêtement. Résultat : la collection « Circular », de Natan. Ainsi, une ancienne jupe devient un top, une chemise, une robe, un pull, une jupe, à moins que nous ne retournions notre chemisier pour le porter autrement. De la sorte, à son niveau, la Maison Natan essaie de contrecarrer la tendance à la surproduction, à la surconsommation, en donnant une seconde chance au vêtement… qui repasse par la case atelier.

Chapeau de légende

Ce couvre-chef d’été a coiffé Winston Churchill, Humphrey Bogart, Gary Cooper ou Al Capone, et demeure aujourd’hui le signe d’élection d’un certain raffinement estival pour ne pas dire un raffinement certain. Le saviez-vous ? Ce chapeau, surtout connu dans sa forme à large bord style borsalino, n’est pas fabriqué au Panama… mais en Equateur. A l’origine, dans les années 1900, il s’agissait d’un simple chapeau de paille très finement tressée par les tisserandes indiennes à partir de la fibre (naturelle) d’un palmier (carludovica palmata) qui ne pousse que sur la côte Pacifique, porté par les ouvriers pour se protéger du soleil notamment pendant la construction du canal de Panama. D’où son nom. De par sa légèreté et ses qualités respirantes, il est le choix idéal par temps chaud et ensoleillé.

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