Moins fréquentée et plus sauvage que son homologue méditerranéenne, la côte atlantique de l’Andalousie est un havre de paix, idéal pour se ressourcer au soleil loin des sentiers battus. Escale au « Gran Melia Sancti Petri ».


On la surnomme la Costa de la Luz, tant son ciel propose, toute l’année, un véritable festival de lumières. Nous voici dans la province de Cadix, sur le versant atlantique de l’Andalousie. Ici, le soleil darde ses rayons 300 jours par an. La côte est encore sauvage et balisée par les dunes ; les plages de sable fin sont immenses. On est à mille lieues des dérives de la Costa del Sol voisine, où les buildings et la course aux profits immobiliers ont complètement dénaturé l’environnement. Certes, il y a des immeubles. Mais ils ne choquent pas le regard du passant. Il y a, surtout, de l’espace à perte de vue avec, toujours, l’océan en point de mire. On est au sud de l’Espagne mais loin du stress et du brouhaha. Et on se laisse guider par l’air du temps, les embruns, les envies.

« Gran Melia Sancti Petri »

Nous élisons résidence à Novo Sancti Petri, l’une des stations balnéaires les plus tendance et réputées de la région, à une demi-heure de voiture de Jerez de la Frontera, à une heure de Séville.

Le prestigieux hôtel « Gran Melia Sancti Petri » est un point de chute idéal pour les épicuriens. Situé face à l’Atlantique, sur l’immense plage de la Barrosa, ce véritable palais andalou fait référence depuis son inauguration, en 2000, par le roi Juan Carlos en personne. « Nous faisons tout pour que notre hôtel s’inscrive pleinement dans l’esprit de la région et réponde à tous les critères sélectifs d’une clientèle exclusive désireuse de déconnecter sous le soleil et d’apprécier l’art de vivre », résume Daniel Perez Cristobal, directeur de cet établissement cinq étoiles.

Plus de 200 chambres et suites, une majestueuse piscine, un spa by Clarins, une salle de jeux pour enfants et, en descendant vers la mer, une plage privée avec le Duna Beach pour déguster des poissons grillés les pieds dans l’eau : il ne manque rien. Pas même le fabuleux coucher de soleil sur la mer : un pur spectacle.

Pour les adeptes d’une exclusivité absolue, la catégorie « Red Level » inclut des chambres avec jardin privatif et l’accès à une piscine « adults only » dotée de lits balinais. Ce service est un vrai must et intègre également un open bar, un petit déjeuner privatif et une foule de détails, comme le check-in personnalisé ou la carte des oreillers.

Considéré comme l’un des meilleurs resorts d’Espagne, le « Gran Melia Sancti Petri » propose parallèlement une offre gastronomique très variée avec, pour point d’orgue, le restaurant gastronomique étoilé « Alevante » piloté par le célèbre chef Angel Leon.

L’art de vivre andalou

Bref, l’établissement s’érige en point d’ancrage idéal pour goûter aux joies du farniente et pour découvrir la région. Le catalogue des excursions est, en effet, très large. L’Andalousie est un coin béni des dieux dont on ne se lasse jamais. Séville, majestueuse et solennelle, est toute proche et mérite évidemment le détour. C’est l’une des plus belles villes d’Espagne, tant pour son patrimoine culturel que pour son ambiance si festive. Jerez de la Frontera, capitale du flamenco et du Sherry, dégage aussi un parfum andalou certifié conforme. Cadix est une cité portuaire très animée rendue célèbre par Christophe Colomb. Et il y a aussi, bien sûr, la fameuse route des « villages blancs », si typiques et souvent situés au sommet de petites montagnes dans la Sierra. On en dénombre une vingtaine et ils méritent tous l’escale.

Mais la Costa de la Luz, c’est d’abord une atmosphère, un état d’esprit. Ici, le temps semble s’arrêter devant les 138 kilomètres de plages, éternellement baignées de soleil. Les habitants vivent au rythme des marées ; les visiteurs aussi.

Paradis du swing

Terre de vacances et de ressourcement, la Costa de la Luz est aussi un paradis pour les golfeurs avec, sur la seule province de Cadix, une trentaine de clubs ! Les célèbres parcours proches du Rocher de Gibraltar (Valderrama, Sotogrande, La Reserva, San Roque, Almenara) sont situés à un peu plus d’une heure de route de Sancti Petri. Mais il est possible d’assouvir son appétit de birdies sur des terrains de très grande qualité dans un rayon de quelques kilomètres à peine.

Le « Club Novo Sancti Petri » propose deux parcours de 18 trous, dont un dessiné par le regretté Severiano Ballesteros. De construction plus récente, le parcours « La Estancia » a fait l’objet de travaux de rénovation et s’avère très intéressant à jouer. Près de Jerez, le championship course de Montecastillo, qui a accueilli tant de grandes compétitions internationales, fait toujours référence. Il porte, rappelons-le, la griffe du grand Jack Nicklaus. On aime beaucoup, aussi, le club de Montemedio dont le parcours de 18 trous a été dessiné en pleine nature, au cœur d’une faune et d’une flore improbables, dans un cadre enchanteur.

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