Station balnéaire à l’ancienne, La Baule cultive l’art de vivre à tous les modes face à l’une des plus belles baies du monde. Et le golf s’invite évidemment à la fête.


Station balnéaire à la fois traditionnelle, chic et familiale, La Baule symbolise l’art de vivre à la française et la magie de la côte Atlantique.  Il y fait bon poser à la fois ses valises et son sac de…golf. Car la petite ville compte des infrastructures exceptionnelles pour s’adonner aux plaisirs du swing. Le Golf International Barrière de La Baule bénéficie ainsi de deux parcours de 18 trous et d’un parcours de 9 trous. Seuls trois autres clubs français peuvent en dire autant : le Golf National près de Paris, Le Touquet et  La Boulie.

La création du club date de 1976. A l’époque, la station attirait déjà une clientèle épicurienne, essentiellement parisienne et ravie de passer l’été en bord de mer. Lucien Barrière, déjà propriétaire des hôtels Le Royal et L’Hermitage, décida de construire un parcours de golf de référence sur les 220 hectares de terres qu’il avait achetés, en visionnaire, quelques années auparavant en bordure du parc de Brière. Il confia aux architectes britanniques Dave Thomas et Peter Alliss (devenu un célèbre commentateur à la BBC) le soin de dessiner un « championship course » qui accueillit, dès 1976, l’Open de France remporté par le Sud-Africain Dale Hayes.

Quarante-cinq trous

Aujourd’hui, le Resort, remarquablement entretenu,  compte donc 45 trous de championnats avec un parcours « Rouge » (par 72 de 6029 m), un « Bleu » (par 72 de 6197 m) et un « Vert » (par 36 de 2973 m). De quoi étancher la soif de birdies des 750 membres et des nombreux visiteurs (20.000 greenfees par an) qui y font étape.

Le parcours Bleu est assez challenging avec, pêle-mêle, de grands bunkers, des obstacles d’eau et des greens souvent sournois. Le Rouge est plus arboré, plus technique avec, sur la fin, quelques trous diaboliques balisé par l’eau. Et le Vert est un 9 trous à la fois tactique et ludique qui représente un vrai défi. Un centre d’entraînement (55 postes sur gazon synthétique) et un magnifique Club House – une grande chaumière réaménagée – complètent les infrastructures. Le passionné de golf agrémentera son séjour par la découverte, dans les environs, d’autres parcours comme St-Jean-de-Monts, La Bretesche ou Nantes Vigneux.

 

Une station dans le vent

Mais l’escale bauloise a bien d’autres attraits. Des plages de sable fin à perte de vue, une baie à couper le souffle, un centre-ville coquet balisé par les boutiques. Mais La Baule c’est aussi – et surtout – une ambiance chic et décontractée. Pas de luxe ostentatoire. Les Porsche sont rangées dans les garages. Ici, on se balade plutôt à vélo, on chasse les coquillages avec les enfants en fonction des marées, on s’offre une partie de tennis avant l’apéro, on déguste un plateau de fruits de mer au Fouquet’s ou au Ponton. Et on termine la soirée à une table de roulette ou de black-jack.

C’est à la fin du XIXè Siècle que La Baule (autrefois La Bôle) a pris son envol grâce à la création de la ligne de chemin de fer St-Nazaire-Le Croisic qui traversait la presqu’île guérandaise encore vierge. En 1923, François André, fondateur du Groupe Barrière, tombe sous son charme et décide d’en faire un passage obligé pour ses clients déjà adeptes de Deauville et Biarritz. Il rachète d’abord l’hôtel Royal et le casino, il rénove ensuite le manoir Castel Marie-Louise puis il construit, face à la mer, le mythique Hermitage. Aujourd’hui, La Baule a conservé intact cet ADN et surfe sur les mêmes vagues épicuriennes. Eté comme hiver.

Un nouvel Hermitage

L’Hermitage a été récemment entièrement rénové.  Construit en 1926, le palace a d’entrée attiré les célébrités du « Tout Paris », de Mistinguette à Sacha Guitry en passant par Edith Piaf, Charlie Chaplin, Charles Trenet ou Georges Simenon. Toutes sont charmées par son ambiance paisible et son élégance authentique Ambitieux, François André n’hésite pas, en 1937, à co-financer, la liaison aérienne Londres-Deauville-La Baule, pour y faire venir la clientèle britannique passionnée de golf.  

Souvenirs, souvenirs. Aux pieds de L’Hermitage, sur la plage, des courses automobiles, réunissent les plus grands pilotes des années 30… Bien plus qu’une demeure de caractère, qu’une « maison de campagne retirée », L’Hermitage est donc une invitation à poser ses pas dans ceux des grands de ce monde : Winston Churchill, l’Agha Khan, Aristote Onassis, Maurice Chevalier…

Pour rénover ce bâtiment mythique, un seul crédo a été mis en avant : « l’Art de vivre en héritage ». En clair, respecter l’âme et la personnalité de l’hôtel tout en lui insufflant un souffle de modernité et de renouveau. Aux commandes, Chantal Peyrat, décoratrice et architecte d’intérieur qui collabore depuis quelques années avec Barrière, a relevé le défi. Le résultat est bluffant. L’artiste a choisi une signature « cosmopolite, conviviale et élégante » pour repenser l’ensemble des lieux. Les volumes, dorures, marbres, lustres à pampilles sont conservés mais bousculés par un mobilier aux lignes sobres et épurées avec ça et là quelques clins d’œil à l’art-déco. Un régal.

Les 200 chambres et suites, spacieuses et lumineuses, ont été entièrement réaménagées pour augmenter le confort sans toucher à l’esprit.

Le nouvel Hermitage est un must avec sa piscine d’eau de mer chauffée toute l’année et son atmosphère cosy. Le Spa Diane Barrière, sis dans l’hôtel, est centré autour de la beauté, de la remise en forme et de la régénération physique grâce à l’expertise et l’approche clinique du soin esthétique de Biologique Recherche et du savoir-faire de Ligne St-Barth.

Et la gastronomie n’est pas en reste avec le restaurant « La Terrasse » et l’Eden Beach, posé carrément sur la plage. Au menu, quasiment les pieds dans l’eau : paella aux homards bretons et bar au sel…

Members Only partner and editor

Comments are closed.