Avec ses deux parcours de référence et son nouvel hôtel 5 étoiles, le PGA Catalunya est l’un des resorts de golf les plus qualitatifs du monde.


Voilà vingt ans que l’adresse fait référence auprès de tous les golfeurs. Le PGA Catalunya Resort, propriété de l’entrepreneur irlandais Denis O’Brien, collectionne, d’ailleurs, les honneurs au niveau international, à l’image de son légendaire parcours Stadium, classé n°1 en Espagne depuis sept ans et récemment élevé au rang de n°6 en Europe dans la foulée de Morfontaine, d’Utrecht De Pan, de Valderrama, de Monte Rei et de Fontainebleau.

« Le joueur devra faire preuve, à la fois, de précision, de stratégie et, surtout, d’humilité… »

Le PGA Catalunya, situé à vingt minutes de Gérone et à une heure de Barcelone, est un petit coin de paradis réservé aux golfeurs connaisseurs et épicuriens. Tout est fait, dans ce resort de grande qualité, pour combler les attentes des passionnés de swing.

Il y a, bien sûr, deux parcours de très haut niveau, entretenus par une armée de jardiniers et respectueux des dernières normes écologiques. Le Stadium est la « masterpiece », comme disent les Anglais. Ce championship course (par 72 de 6.686 m des back-tees) a déjà accueilli les plus grandes compétitions, dont plusieurs fois l’Open d’Espagne. Deux fois candidat à la Ryder Cup, il pourrait remettre prochainement son ouvrage sur le métier. Il réunit, il est vrai, tous les atouts pour accueillir l’événement phare du golf mondial.

Comme tous les grands parcours, le Stadium ne se raconte pas. Il se joue. Et quel régal. Les architectes Angel Gallardo et Nell Coles ont signé, là, un pur chef-d’œuvre. « Le défi est omniprésent, sur tous les trous. Pour rentrer une bonne carte, le joueur devra faire preuve, à la fois, de précision, de stratégie et, surtout, d’humilité », résume Miguel Marin, directeur du golf.

Quelques trous sont emblématiques, comme le n°13, un par 4 très challenging où le joueur est invité à déposer sa balle sur un green en forme de presqu’île. Au vrai, le Stadium ne pardonne pas beaucoup d’erreurs. « Mais grâce aux nombreux tees, les joueurs de tous les niveaux pourront relever le défi », ajoute Miguel Marin.

Le Tour Course (par 72 de 6.000 m des back-tees) est le second parcours et porte également la griffe Gallardo. L’esprit est le même avec des obstacles d’eau, de vastes bunkers, des greens à multiples plateaux et très bien défendus. « Mais les fairways sont un peu plus larges et les distances, un peu moins longues… »

Le grand classique pour le visiteur est de jouer le Course le premier jour et le Stadium le second. Et plus si affinités…

Départs toutes les 10 minutes, nettoyage des clubs à l’arrivée, club-house avec terrasse pour le 19e trou : ici, le golf se savoure à l’état pur !

Des infrastructures d’exception

En marge des deux parcours, le PGA Catalunya propose également des infrastructures d’entraînement uniques en Europe avec des zones de practices défiant carrément la raison. On y trouve, notamment, un putting green de 2.000 m2 (avec quatre gazons différents) et une zone de chipping où ont été installées les répliques des bunkers d’Augusta, de St.Andrews et de Pebble Beach. Même le sable est identique !

Le nouveau « Golf Hub » complète l’offre. Dans ce sanctuaire de la haute technologie, le golfeur peut réellement passer son jeu au scanner. Analyse du swing, fitting, trackman : il ne manque rien. Ce n’est pas un hasard si de nombreux champions viennent régulièrement y passer un check-up et si l’Académie Sergio Garcia y a élu résidence.

Grâce à l’utilisation de la technologie américaine Gears, le swing du visiteur peut même être analysé en 3D avec, à l’arrivée, une foule de statistiques ultra-précises. « Gears est un système de suivi optique alimenté par huit caméras qui fonctionnent à 360°. Cela permet un rendu de six cents images en moins d’une seconde. Nous plaçons des sondes sur le corps et sur le club de l’élève. Et, quasiment en temps réel, la machine décrypte le swing de façon ultra-pointue et déverse de multiples informations très utiles sur la vitesse du mouvement, l’angle d’attaque de la balle, la position des mains, le mouvement des hanches, etc. » résument Enric Lopez et Oriol Camacho qui pilotent cet outil révolutionnaire destiné, là aussi, aux joueurs de tous les niveaux. Un vrai must.

Un hôtel Leading of the World

Le nouvel hôtel « Camiral » (5 étoiles) est évidemment le point de chute idéal pour savourer pleinement l’expérience PGA Catalunya. Situé au cœur du site, à deux minutes des tees n°1, il propose cent quarante-cinq chambres de luxe décorées avec un excellent goût contemporain. Membre des Leading Hotels of the World, l’établissement répond à toutes les exigences avec un restaurant gastronomique de cuisine méditerranéenne (le « 1477 »), un lounge bar, une piscine extérieure pour les beaux jours, un spa wellness, des courts de tennis et de padel et un Kid’s Club.

Un deuxième hôtel, baptisé « Lavida », a vu le jour en 2018. Moins luxueux que le « Camiral » mais très pragmatique, ce 3 étoiles répond aux demandes des purs golfeurs. L’option peut s’avérer idéale pour de courts séjours ou pour des groupes désirant privilégier la mise au green intégrale (on pense, par exemple, aux stages organisés par les teaching pros belges pour leurs élèves).

Des villas et des appartements ont également pignon sur green dans le domaine de 300 ha. Blancs, luxueux, très contemporains et discrets, ils s’inscrivent parfaitement dans l’esprit des lieux et conviennent à la fois comme résidences principales ou secondaires. De nombreux Belges ont d’ailleurs succombé à la tentation.

Mais le PGA Catalunya, c’est aussi une atmosphère liée à une région. Le resort cultive d’ailleurs, dans les vignes, son propre vin. Les excursions sont évidemment très nombreuses. On peut, bien sûr, les réaliser en voiture mais aussi – pourquoi pas ? – à vélo. C’est tendance et très agréable. Ce n’est pas un hasard si de nombreux cyclotouristes posent leurs bagages au PGA pour savourer les délices de circuits avoisinants, entre mer et montagne.

La ville de Gérone est incontournable. Elle dégage un parfum enivrant avec ses petites ruelles qui serpentent autour de la cathédrale, ses bars à tapas typiques et son ambiance très catalane. Le Théâtre-Musée Dali de Figueras (à environ 45 min en voiture) mérite aussi le déplacement, tout comme les petits villages de bord de mer dont les criques et les eaux cristallines font la réputation de la Costa Brava. On pense notamment à Cadaques, à Tossa de Mar, à Palamos et à Calella de Palafrugell.

La région est aussi très réputée pour ses restaurants gastronomiques. On y recense, dans un rayon de quelques kilomètres carrés autour de Gérone, la plus grande concentration mondiale d’étoilés comme le fameux « Celler de Can Roca », riche de trois macarons au « Michelin ».

Et nul besoin, bien sûr, de rappeler que Barcelone est à un peu plus de 100 km et à 40 min avec le TGV…

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