Véritable pilier du groupe Swatch, Omega incarne les symboles de précision et d’excellence. Des valeurs que le géant horloger suisse partage depuis 1932 avec les Jeux Olympiques. A l’approche de Paris 2024, nous avons rencontré Alain Zobrist, CEO d’Omega Timing. Il nous a notamment parlé de l’importance du chronométrage dans la performance des sportifs de haut niveau.


Cette journée de septembre s’annonce chaude et ensoleillée à l’approche de la cérémonie d’ouverture du 47e Mémorial Van Damme. Quelques jours avant son arrivée dans notre capitale, Alain Zobrist se trouvait à Crans-Montana pour l’Omega Masters de golf. « Nous sommes partenaires de 350 événements sportifs par an, partout dans le monde », souligne le CEO d’Omega Timing, le département de chronométrage de l’horloger suisse. « Je vous laisse donc imaginer combien de jours je passe à l’étranger chaque année. Mais j’aime Bruxelles et son Mémorial. Venir en Belgique est donc toujours pour moi un événement particulier. »

Ce passionné de sport, diplômé en marketing et en économie, travaille pour le groupe Swatch depuis 20 ans. Deux décennies marquées par de nombreux changements dans le domaine du chronométrage. « En 2010, à Vancouver, nous avons introduit de nouveaux pistolets de départ. En 2012, ce sont les plots en athlétisme qui ont été modifiés. La dernière décennie a également connu l’introduction de capteurs sur les athlètes, qui nous fournissent 2.000 mesures par seconde. Bref, la technologie évolue rapidement et je peux vous confirmer que ce n’est pas près de s’arrêter car le sport de haut niveau est en constante évolution et nécessite une perpétuelle remise en question. »

Au service des Jeux

Parmi les 350 événements partenaires d’Omega, il en est un qui supplante évidemment tous les autres : les Jeux Olympiques. 34 sports différents, 44 disciplines pendant 15 jours : couvrir l’événement le plus médiatique du monde représente un immense défi logistique, que le géant suisse réussit avec succès depuis 1932, à Los Angeles.

A l’époque, Omega a été plébiscitée car elle était la seule marque à pouvoir fournir 30 chronographes certifiés, capables de mesurer des temps au dixième de seconde près. En devenant la première marque à officier sur l’ensemble des épreuves olympique cette année-là, la firme helvétique a écrit l’une des plus belles pages de l’histoire du chronométrage sportif. Ces Jeux de Los Angeles furent les premiers à accueillir un village olympique et 17 records du monde furent battus !

Top chrono !

En 2024, c’est donc à Paris que se tiendront les Jeux. Pour cette 31e collaboration olympique (Jeux d’été et d’hiver confondus), la pression sera importante sur l’horloger qui ne se limitera pas à chronométrer le temps des athlètes. « Le chronométrage, ce n’est pas que pousser sur un bouton ‘marche’ et un bouton ‘arrêt’. La technologie est développée du plot au son du pistolet, en passant par la photo-finish, les mesures de vent et de hauteur… Et je ne parle même pas du traitement live des données qui nous donne une très grande responsabilité envers les athlètes, les médias et le grand public. »

Pendant les Jeux, des millions de données seront publiées sur les télévisions, les apps, les sites internet… Le traitement de ces données devra être « laser » pour répondre à une demande toujours plus exigeante en terme de vitesse de traitement. « Aux Jeux, le sport le plus complexe à gérer, c’est l’athlétisme car plusieurs disciplines sont chronométrées simultanément et nécessitent une attention de tous les instants. Y arriver est un énorme casse-tête logistique mais offre également une satisfaction incroyable. »

Une montre Paris 2024

Avant d’être chronométreur officiel, Omega est avant tout un horloger de renom. Et c’est dans cette logique de partenariat historique que l’entreprise suisse a conçu une toute nouvelle montre, avec une parure en or en clin d’œil aux médailles tant convoitées par les athlètes.

L’horlogerie suisse a toujours aimé le sport et a toujours collaboré avec les plus grands événements. Entre les différentes marques du groupe Swatch (Longines, Tissot, Omega), des échanges de bonnes pratiques ont d’ailleurs lieu régulièrement pour définir les contours d’une technologie en évolution permanente. « On a déjà connu une révolution avec la numérisation des données et le chronométrage entièrement réalisé par les ordinateurs. Mais je pense qu’on peut encore aller plus loin. Par exemple, dans la comparaison entre différents athlètes de différentes époques. Prenons pour vous, Belges, qui aimez le cyclisme, Eddy Merckx et Remco Evenepoel. Il est impossible de les comparer en terme de performances car leur matériel et leur nutrition sont différents et nous ne disposons pas d’assez de datas de l’époque de Merckx pour pouvoir faire cette comparaison. En revanche, imaginons que dans 30 ans, un nouvel Usain Bolt apparaisse sur les tartans. Peut-être serons-nous capables de le comparer avec l’original. Car les données collectées du Jamaïcain sont tellement précises que nous pourrions comparer les foulées, la vitesse de pointe et encore bien d’autres éléments », poursuit Alain Zobrist.

« Citius, Altius, Fortius »

« Plus vite, plus haut, plus fort », la citation olympique conviendrait également à l’évolution du chronométrage à travers les âges. Des évolutions qui seraient presque inutiles si elles n’étaient pas accompagnées de valeurs fortes que le groupe suisse souhaite partager quoi qu’il en coûte. « N’oublions pas que notre technologie est utilisée par tous les athlètes pour atteindre leurs rêves olympiques. » Les valeurs de précision qui font souvent la renommée de l’horlogerie suisse sont donc plus qu’appréciées dans un monde où le moindre détail peut faire une énorme différence.

Et la confiance est là ! Omega (qui représente l’infini… en grec) a un contrat jusqu’en 2032 avec le Comité International Olympique. Cela marquera l’année d’un partenariat centenaire avec les Jeux qui sera forcément fêté dignement.

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