Envie de chasser les birdies sous le soleil ? L’île de Gran Canaria est un point de chute magique grâce à des parcours de rêve et à un climat printanier garanti tout au long de l’année.


L’archipel des Canaries est devenu l’une des destinations préférées des golfeurs, notamment en hiver. A quatre heures d’avion de Bruxelles, la région recèle, il est vrai, tous les secrets pour une mise aux greens certifiée conforme : un soleil permanent, un mercure qui dépasse largement les 25 degrés tout au long de l’année et des parcours de grande qualité balisés par les palmiers et l’océan !

Le plus vieux club d’Espagne

A l’instar de sa voisine Tenerife, l’île de Gran Canaria est un spot idéal pour les connaisseurs désirant s’adonner aux joies du swing. Le Real Club Golf Las Palmas, situé au nord de l’île, sur les hauteurs de la capitale, est même le club le plus ancien d’Espagne. Il a été créé en 1891, soit juste après ceux de Pau et du Royal Antwerp. Avec son style très « british », le club-house est un petit musée à la gloire des grandes légendes du golf qui ont fréquenté les lieux, comme Henry Cotton, Peter Alliss, Jose-Maria Olazabal, Ian Woosnam, Colin Montgomerie ou, bien sûr, le grand Severiano Ballesteros. Avec un peu de chance, le visiteur pourra aussi croiser au practice, en chair et en os, le champion espagnol Rafael Cabrera-Bello, membre emblématique du club.

Dessiné sur des terres volcaniques dans le parc naturel de Bandama par l’architecte écossais Philipp Mackenzie Ross, le parcours (par 71 de 5.636 m) a le style typique des « old courses ». A défaut d’être long, il est technique, stratégique et varié. Ondulés et délicats à décrypter, les greens représentent, à eux seuls, un véritable défi. Les vues sur la mer ou sur la montagne sont à couper le souffle. Le RCG Las Palmas plaira clairement aux puristes. C’est un club qui a une âme et une histoire. Il faut le connaître pour réellement l’apprécier.

Toujours près de la capitale, le parcours El Cortijo (par 72 de 6.241 m), dessiné par Blake Stirling & Marco Martin, mérite également le détour. Il a accueilli l’Open d’Espagne en 2002 et a couronné Sergio Garcia. Très naturel dans son environnement, riche de nombreux lacs, il est aussi très long mais grâce à ses six tees, tous les joueurs l’apprécieront de la même façon.

Lopesan Meloneras

C’est toutefois au sud de Gran Canaria que le golfeur avisé posera prioritairement ses valises et son sac de golf. Près des plages et des hôtels de Maspalomas, il trouvera, en effet, de nombreux parcours pour assouvir sa passion. Au fil des ans, le golf est devenu un vecteur touristique important pour l’économie locale. La plupart des grands hôtels proposent, d’ailleurs, des packages (logement et green-fees) qui permettent aux passionnés de rayonner au gré de leurs humeurs.

Le Lopesan Meloneras (par 71) est incontournable. Il a été médiatisé, cette année, en accueillant l’Open des Canaries, l’une des manches de l’European Tour. Pour rappel, c’est le Sud-Africain Garrick Higgo qui s’était imposé avec un score de 25 sous le par, devant l’Allemand Maximilian Kieffer. Très spectaculaire, il propose neuf trous côté montagne et neuf trous côté mer. Quel régal de swinguer au-dessus de l’océan Atlantique et de voir s’envoler sa balle dans le ciel bleu azur ! Ce championship course, œuvre de Ron Kirby, est à la fois ludique et challenging. Il fera les délices des joueurs de tous les niveaux qui pourront, en fonction de leur handicap, choisir le tee idéal. Lorsque le vent fait la sieste, le défi est relativement accessible. Mais il en va tout autrement lorsque les alizés se réveillent ! Le trou n°18, long de plus de 500 m des back-tees, représente, à ce titre, un juge de paix implacable !

Propriétaire du club, le Groupe Lopesan propose dans les environs plusieurs hôtels de luxe (« Villa del Conde Thalasso », « Costa Meloneras », « Baobab ») avec, bien sûr, des tarifs avantageux pour les golfeurs.

Au sud, face à la mer !

Le « Salobre Resort » s’érige également en escale de grande qualité. Griffé Roland Favré, le « old course » (par 71 de 5.825 m) est l’un des parcours historiques de l’île et offre des panoramas exceptionnels sur la région. Le trou n°11, un par 3 avec un environnement minéral, est une pure merveille. Mais tout le parcours est intéressant, à la fois par son design et par son décor. Cerise sur le gâteau : un hôtel de luxe complète le domaine sur le site même, ce qui est évidemment très pratique.

Ceci dit, c’est probablement le Anfi Tauro qui est le parcours le plus scénique. Le plus « waouh » ! Inauguré en 2006 et dessiné par le célèbre Robert von Hagge (auteur notamment du Golf National à Paris, des Bordes à Orléans, du Kempferhof en Alsace), il dégage un petit parfum d’Arizona grâce à son environnement montagneux et rocailleux, ses lacs, ses cratères, ses ravins. Et, bien sûr, la mer n’est jamais loin. Pas besoin de longs discours : sous ses allures de carte postale, Anfi Tauro (par 72 de 6.325 m) représente un pur défi pour le swing. Mais il génère, en même temps, un plaisir permanent pour le joueur, bluffé par la magie du décor. En réalité, c’est un parcours différent qui ne peut laisser indifférent. Le green-fee est relativement onéreux (120 euros) mais c’est parfaitement justifié en termes d’émotion et de plaisirs. Un petit parcours de 9 trous (uniquement des pars 3) complète l’offre.

Les parcours de Maspalomas, qui longe le magnifique Parc Naturel des Dunes, a également beaucoup de charme. Plus classique (par 73), parfaitement plat, ceinturé de palmiers, il constitue une belle expérience à la fois pour les joueurs expérimentés et pour les débutants.

Bref, pour l’hiver, l’île de Gran Canaria a tout pour plaire !

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