Perle du sud marocain, Marrakech est très tendance avec ses parfums envoûtants, ses lumières magiques, son agitation exotique. Et, bien sûr, ses magnifiques parcours de golf.


Marrakech ne se raconte pas. Marrakech se vit. Un peu, beaucoup, à la folie. Dans cette ville oasis, comme dans le poème de Baudelaire, les parfums, les couleurs et les sons se répondent. Marrakech a mille et un visages, mille et une couleurs. Il y a, d’abord, Marrakech la culturelle, héritage d’une ville impériale, creuset de grandes dynasties, avec sa médina, ses palais et ses mosquées ; il y a, ensuite, Marrakech l’ensorceleuse avec, sur la place Jemâa-El-Fna, les acrobates, les cracheurs de feu, les charmeurs de serpent, les baladins et les diseuses de bonne aventure ; il y a, enfin, Marrakech la touristique avec ses hôtels, ses casinos, ses palmeraies, ses jardins, ses neiges éternelles sur les cimes du Haut Atlas.   

Non, Marrakech ne se raconte pas. Elle se vit, elle se respire. Du matin au soir et du soir au matin. Tout commence, depuis près de 800 ans, lorsque l’appel du muezzin résonne du haut des 77 mètres de la tour de la mosquée de la Katoubia. Marrakech s’éveille, lumineuse et radieuse. A chacun, ensuite, de dessiner sa carte postale, au gré de ses humeurs, de son inspiration, de ses goûts. A trois heures d’avion de Bruxelles, la ville ouvre ses bras, en toutes saisons, aux visiteurs. La découvrir, c’est l’adopter. La voir, c’est l’aimer…

Le parcours Royal

Avec son climat ensoleillé toute l’année – et notamment en hiver où le mercure du thermomètre dépasse volontiers les 20 degrés en journée –, Marrakech est devenue l’une des destinations favorites de golfeurs. La ville compte une douzaine de parcours de grande qualité, manucurés et passionnants à jouer. De quoi varier les plaisirs et faire le plein de birdies !

Le Royal Golf de Marrakech, créé en 1923 par le pacha de la ville, est le club historique par excellence. Parfumé d’essences rares – cyprès, eucalyptus, palmiers, oliviers, orangers et abricotiers –, balisé par des arbres centenaires, il a gardé, intacte, sa magie d’autrefois.

Ce n’est pas un hasard s’il s’agissait du parcours préféré du roi Hassan II qui venait y jouer régulièrement, emmenant avec lui, depuis Rabat, ses propres caddies, son professeur personnel et même quelques serviteurs chargés de retrouver éventuellement ses balles égarées ! La légende veut qu’il fermait le parcours aux autres membres pour s’y sentir plus tranquille…

Winston Churchill, David Lloyd George et Ike Eisenhower ont également foulé les fairways de ce club de tradition qui oblige toujours aujourd’hui le visiteur à louer les services d’un caddie pour l’accompagner dans sa partie. Un luxe devenu rare mais qui s’avère toujours aussi utile à l’heure de choisir le bon club ou de décrypter les bonnes lignes de putt…

L’ancien parcours de 18 trous (Koutoubia et Agdal) reste un vrai must avec ce fameux par 3, baptisé « Les seins de Brigitte Bardot », en raison de la forme explicite des deux buttes défendant le green ! Le nouveau parcours de 9 trous (Ménara) gagne à être connu et reconnu avec quelques trous très spectaculaires où l’eau joue un rôle décisif et, surtout, des vues imprenables sur les montagnes de l’Atlas.

Des parcours qui font rêver

Mais bien d’autres parcours plus modernes et de grande qualité ont vu le jour ces dernières années, souvent griffés par des architectes de renommée internationale.

Le Palm Golf Palmeraie (27 trous) porte ainsi la signature du grand Robert Trent Jones. Situé au cœur de la zone touristique, balisé par les palmiers, le club offre de magnifiques vues, tantôt sur la montagne, tantôt sur les murailles de la médina. Avec ses départs étroits, ses bunkers placés à portée de drive et ses immenses greens, il fait référence pour les joueurs de tous les niveaux.

Le Fairmont Royal Palm a également tout pour plaire. Œuvre de Cabell Robinson, il se déploie de part et d’autre de l’oued Ghord avec, bien sûr, les sommets enneigés de l’Atlas en toile de fond. Ceinturé de bougainvillées et de lauriers roses, le parcours est un hymne à la nature et un magnifique challenge technique et stratégique.

Cabell Robinson est également l’auteur du Golf d’Amelkis qui est composé de trois boucles de 9 trous. A la fois spectaculaire (7 lacs !) et technique, le parcours représente un vrai challenge avec plusieurs départs à l’aveugle et des greens à multiples plateaux. Rien que du bonheur !

Comme son nom l’indique, le The Tony Jacklin Marrakech porte la signature du célèbre champion anglais. Un gage absolu de qualité. Au parcours initial de 18 trous, s’est ajouté un 9 trous composé uniquement de pars 3.

Très différent, le Assoufid Golf Club a été dessiné, à 10 km du centre-ville, par l’Ecossais Niall Cameron dans un environnement désertique à couper le souffle (45% de surface plantée sur le domaine). Une véritable expérience.

Le Noria GC est posé à seulement cinq minutes du boulevard Mohamed VI, l’artère principale de Marrakech. Œuvre du cabinet d’architecture Hills & Forest, le parcours offre un relief naturel en trois secteurs qui se différencient par leur végétation et offrent aux joueurs une variété de plaisirs : une partie arborée et florale (essentiellement des oliviers et des lavandes), une partie aquatique autour des bassins de la Noria (roue à eau) et une partie désertique (cactus et graminées sauvages).

Le Samanah Country Club est un autre incontournable. C’est le cabinet de Jack Nicklaus (plus de 400 parcours dans 40 pays) qui l’a conçu. Son design (palmiers, oliviers et cactus) respecte l’environnement dans lequel il s’implante et offre une ambiance désertique sous la présence placide des montagnes de l’Atlas. Un gazon de grande qualité a également été utilisé pour les greens et les fairways. Bunkers, obstacles d’eau et dog-legs réservent quelques surprises aux joueurs les plus confirmés !

Le Al Maaden GC, signé Kyle Philips, est également très spectaculaire avec ses départs surélevés, ses bunkers de sable blanc, ses obstacles d’eau géométriques et son décor bluffant au bord du lac miroir où se mélangent cyprès, amandiers et palmiers. Cerise sur le gâteau : l’art s’invite sur le parcours avec de magnifiques sculptures.

Nous avons gardé pour la fin le parcours The Montgomerie, dessiné par le célèbre joueur écossais au cœur de la ville. Un must ! Tout, dans ce domaine très luxueux, a été pensé pour le plaisir des golfeurs avec de nombreux tees (pour adapter le défi à chaque handicap), des vues magiques et un service cinq étoiles.

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