Situé dans un décor de rêve à Grez-Doiceau, le Royal Bercuit est un havre de paix pour les golfeurs épicuriens. La nouvelle terrasse ajoute à la magie d’un superbe parcours dessiné par le mythique Robert Trent Jones.


C’est l’un des plus beaux parcours de Belgique. Un vrai joyau, situé sur les hauteurs de Grez-Doiceau, dans un décor bucolique à nul autre pareil. Dessiné par le grand Robert Trent Jones, le Royal Bercuit ne se raconte pas, il se joue ! Et c’est un régal pour les puristes. A défaut d’être long, le championship course représente un vrai défi technique et tactique. « Pour rentrer une bonne carte de score, il faut, à la fois, faire preuve de précision et de sagesse », résume Eric Hermann, président du club.

Une nouvelle terrasse qui fait rêver

Fondé en 1967 et « Royal » depuis 2017, le Bercuit porte ses 54 ans avec l’allure d’un jeune premier. Et il a, d’ailleurs, le regard tourné vers l’avenir. « Nous sommes un club à taille humaine, sportif et familial. Nos membres sont, plus que jamais, notre priorité. Nous en comptons aujourd’hui environ 550 et nous espérons atteindre le cap des 600. Mais pas davantage afin de conserver, précisément, cet esprit convivial… »

Ceci dit, les visiteurs sont évidemment les bienvenus. Pas question de fermer le club à double tour. Ce n’est pas l’esprit. Mais pas question, non plus, d’en faire un outil trop commercial, tourné vers le profit. C’est cette quête du « juste milieu », mélange d’exclusivité et d’ouverture, qui a été à la base des récents travaux d’aménagement d’une nouvelle terrasse de 400 m2, assurément l’une des plus belles de tout le Brabant wallon.

« Nous avons condamné l’ancienne piscine qui ne répondait plus aux attentes et nous avons créé une vaste terrasse ombragée qui peut accueillir près de cent cinquante personnes dans un cadre de rêve », poursuit Eric Hermann.

Le résultat est bluffant. Vincent Gillier, architecte paysagiste, a joué avec la végétation existante et les parterres fleuris pour créer un théâtre de verdure avec, en toile de fond, les trous nos 14 et 18, le chant des oiseaux et celui des birdies. Pour honorer le dix-neuvième trou, déguster un croque après la partie ou savourer un barbecue ou un délicieux repas préparé par le chef Giuseppe Santoro, il n’y a pas meilleure adresse. Les pieds sur terre et la tête dans les étoiles. « Le restaurant du club-house est réservé à nos membres, bien sûr, mais il est aussi ouvert aux clients extérieurs désireux de déconnecter et de se poser loin du brouhaha et du stress des villes… »

Le cas échéant, le club peut, en prime, privatiser le lieu et organiser des événements de prestige sur mesure pour des sociétés. « Nous possédons plusieurs salles de réunions pour des conférences ou des séminaires. A l’arrivée, c’est un vrai « win-win ». Car les éventuels bénéfices sont toujours reversés pour améliorer les infrastructures et, principalement, le parcours… »

Un parcours passionnant

Le parcours, parlons-en ! Référence mondiale dans l’architecture golfique et auteur de nombreux terrains légendaires (Valderrama, Sotogrande, Las Brisas, Spérone, Oakland Hills, Spyglass ou Oakmont), Robert Trent Jones Sr. a signé, au Bercuit, un petit chef-d’œuvre. Tous les trous représentent un challenge différent. Ils ont tous une âme. Et le joueur doit, chaque fois, frapper le coup juste pour ramener une bonne carte de score au club-house. « Il n’est pas nécessairement utile de sortir souvent son driver. Mais il faut jouer juste et choisir chaque fois la bonne canne et inventer la bonne trajectoire pour poser la balle au bon endroit », ajoute Jean-Philippe Semal, administrateur du club.

En vérité, le Bercuit ne laisse jamais indifférent. Peu importe qu’il ait bien ou mal joué, qu’il ait signé une bonne ou une mauvaise carte, un joueur n’oubliera jamais « l’expérience ». Plusieurs trous sont emblématiques comme le fameux n°5, un par 3 d’à peine 130 m mais au dénivelé improbable, avec un green ceinturé d’eau. Frissons garantis. Long par 5, le trou n°17 s’érige en véritable juge de paix. Et c’est un par 3 qui sert de « finishing hole » et qui ramène au club-house – et à la terrasse ! En vérité, le parcours se vit comme un ensemble indivisible et comme une succession d’émotions. En plus d’un défi sportif, il propose une merveilleuse balade dans un domaine magique. De quoi se consoler d’éventuels bogeys…

Depuis plusieurs années, le greenkeeper Jean-Marc Dokier réalise un travail d’entretien exceptionnel. « Nous bénéficions de l’arrosage automatique sur tout le parcours. Pour répondre aux normes bio les plus strictes et au décret européen qui interdit le recours aux produits phytosanitaires, nous testons en permanence de nouvelles méthodes afin de gérer au mieux nos greens. Et le terrain reste une merveille… » précise Jean-Philippe Semal.

Visiteurs bienvenus

Propriété d’actionnaires de la première heure, le club est toujours resté fidèle à sa philosophie et attaché à ses grandes valeurs. C’est pour les respecter qu’il a fixé à six cents le nombre maximum de membres. Il reste donc quelques memberships disponibles (droit d’entrée autour de 1.250 euros cette année) pour arriver au quota.

L’école des jeunes est l’une des grandes fiertés du Bercuit. Pilotée par Anthony Otterström et Jonathan Davin, elle prépare l’avenir et compte désormais une centaine de juniors en son sein, soit près de 20% des membres. Les sections Ladies, Men et Seniors sont également très actives.

La politique de green-fees s’inscrit dans le même esprit. « Nous sommes évidemment ravis d’accueillir des visiteurs extérieurs. Le lundi, nous leur proposons même un package spécial qui comprend un parcours et un lunch à un tarif très intéressant (250 euros pour quatre joueurs avec deux voiturettes). Le prix classique du green-fee est de 80 à 90 euros en semaine et de 105 euros le week-end.

Les anciens se souviennent que le Bercuit fut, en 1988, le théâtre d’un Open de Belgique (European Tour) remporté de main de maître par l’Espagnol Jose-Maria Olazabal. Il fut aussi l’hôte, dans les années nonante, de six éditions de l’European Ladies Masters et d’un Belfius Ladies Open, en 2018. « Nous espérons, dans les prochaines années, accueillir à nouveau de belles compétitions, notamment au niveau belge. Notre parcours n’est pas très long mais il représente un challenge très intéressant, même pour les très bons joueurs professionnels », ajoute Eric Hermann.

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