Agé d’à peine 3 ans, le club de Sterrebeek est déjà devenu incontournable grâce, notamment, à un parcours très challenging.


Inauguré en 2017, le parcours The National Golf Brussels se bonifie au fil des ans, comme un grand vin. Aux yeux de nombreux connaisseurs, il est même devenu aujourd’hui le championship course le plus challenging de Belgique. « Mon rêve est qu’il accueille, un jour, un grand tournoi professionnel international », explique l’architecte Bruno Steensels.

Dessiné sur les terres de l’ancien hippodrome de Sterrebeek, The National est l’une des plus belles réussites de l’histoire récente du golf dans notre pays. Le parcours est un « inland links », comprenez un links de plaine. « Il est plutôt plat mais les nombreuses ondulations le rendent très stratégique. Une cinquantaine de bunkers sont positionnés à la tombée des balles et autour des greens. Quelques obstacles d’eau participent au défi. Le rough peut s’avérer redoutable. Et le vent joue évidemment un rôle essentiel », résume Bruno Steensels.

Les backtees (par 72 de plus de 6.600 m) sont destinés aux compétitions de très haut niveau. Mais, sur chaque trou, cinq tees ont été prévus pour moduler la longueur du terrain. « In fine, tous les joueurs prendront donc le même plaisir, peu importe leur handicap… »

« Faire preuve d’humilité »

En vérité, le parcours dégage un peu le même parfum que le Golf National de Paris, théâtre de la Ryder Cup 2018. « Pour le joueur, la clé est d’utiliser la bonne tactique et de faire preuve d’humilité. Ici, aucun trou ne ressemble à l’autre. Pour rentrer une bonne carte, il faut donc réfléchir et choisir, sur chaque coup, le bon club… »

Quelques trous sont déjà emblématiques, comme le n°2 (un petit par 3 avec un vaste obstacle d’eau posé devant le green), le n°4 (considéré comme le plus difficile), le n°14 (où il convient de faire preuve d’une grande maîtrise tactique) et, bien sûr, le n°18 (un par 5 impressionnant qui se termine sur un green en forme de presqu’île).

Auteur d’environ quatre-vingts parcours dans le monde, Bruno Steensels a laissé, à Sterrebeek, libre cours à sa passion du golf. « J’avais reçu carte blanche du propriétaire Frank Monstrey. C’est un luxe rare. Je suis donc parti de la nature existante, j’ai créé des terrassements pour accentuer les ondulations et favoriser le drainage naturel. Et j’ai, bien sûr, travaillé les greens. En général, ils sont difficiles lorsque le trou est plutôt facile, et inversement. Là encore, le but est de donner du plaisir aux joueurs scratch comme aux débutants. »

Un millier de membres

Le résultat est remarquable avec, à l’arrivée, un triptyque pleinement respecté : un site idéal pour le golf, un dessin en phase avec le lieu et un entretien de qualité. Même au cœur de l’hiver, les fairways et les greens sont en parfait état. « C’est lié, bien sûr, aux spécificités d’un links mais aussi à notre ingénieux système de drainage naturel qui permet au gazon d’absorber très rapidement l’eau de pluie. Une demi-heure après un orage torrentiel, on peut rejouer sans soucis ! »

The National compte aujourd’hui environ un millier de membres. Parallèlement, il accueille évidemment les visiteurs et quelques compétitions commerciales. Le petit parcours compact de 6 trous (qui va prochainement s’étendre à 9 trous) permet aux débutants de travailler leur swing tandis qu’un practice sur deux étages (où s’entraîne régulièrement Thomas Detry) et une académie complètent l’offre golfique. Des plans existent pour une éventuelle construction de neuf trous supplémentaires.

Clubhouse ultramoderne

Avec sa superbe terrasse bucolique de cent soixante places, sise plein sud face au putting green, le club-house ultramoderne est une halte de rêve pour le dix-neuvième trou, pour un business lunch ou un dîner plus traditionnel. « Nous proposons, au choix, une restauration rapide, une carte brasserie plus classique et des plats tapas. Et la cuisine est ouverte tous les jours et tous les soirs, sauf le lundi », explique Catharina Monstrey, responsable du volet horeca. A l’intérieur, le restaurant, le bar et la bibliothèque complètent un ensemble tendance et élégant où il fait bon refaire à la fois le monde et sa carte de score !

Cerise sur le gâteau : depuis quelques semaines, un buggy-bar se promène sur le parcours pour étancher la soif et assouvir l’appétit des joueurs. Au menu, des sandwiches, des croques et des boissons fraîches, y compris le champagne pour fêter un éventuel « hole in one ». Un service comme dans les clubs exclusifs de Floride ! 

Faut-il rappeler, par ailleurs, que The National s’intègre dans un vaste concept de 75 ha où l’on retrouve une zone résidentielle déjà bien avancée (villas, maisons et appartements griffés Sterea) et un boutique-hôtel de nonante chambres (en phase de finalisation). Bientôt, un centre de bien-être David Lloyd, avec notamment piscines, courts de tennis et de padel, s’invitera à cette adresse épicurienne.

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