A Deauville, le Groupe Barrière propose trois palaces à une clientèle épicurienne. Et le golf n’est jamais très loin.


On ne présente plus Deauville, station balnéaire mythique et huppée de la côte normande. Des hôtels et des boutiques de luxe, une magnifique plage, des casinos et, surtout, une ambiance feutrée à nulle autre pareille : il ne manque rien pour combler le visiteur épicurien. Rien, pas même le golf, élevé au rang de sport de référence. Malgré un climat parfois maussade, Deauville dégage, en vérité, un parfum magique. Il fait bon y poser à la fois ses valises et ses soucis. Juste pour se ressourcer. 

Le Groupe Barrière a fait de l’endroit son quartier général avec trois palaces de légende : « Le Normandy », « Le Royal » et « L’Hôtel du Golf ». Une offre unique en son genre !

« Un homme et une femme »

« Le Normandy » occupe une place à part dans les cœurs. Il a largement contribué, il est vrai, à la légende de Deauville. Lors de son inauguration, en 1912, les chroniqueurs le présentent, d’entrée, comme le « plus bel hôtel du monde ». C’est le début d’une fabuleuse aventure. Coco Chanel y ouvre sa boutique de chapeaux à l’enseigne « Gabrielle Chanel ». Et l’élite du monde des arts, des lettres, de la politique, de la presse et du sport se bouscule aussitôt dans son hall.

Après la Première Guerre, de station à la mode, Deauville s’impose comme la station où il faut être vu et « Le Normandy », comme le lieu où il faut séjourner. Churchill y passe ses vacances tout comme le roi Alphonse XIII d’Espagne. Le prince de Galles y fête ses 30 ans. En 1966, le film « Un homme et une femme », de Claude Lelouch, entretient sa légende.

Récemment rénové, le palace a conservé son âme, sa magie naturelle et son esprit Belle Epoque. Chargée de la décoration des 271 chambres et suites, Nathalie Ryan avait à cœur de réinventer ce qui fait l’histoire et la mémoire des murs qui ont vu passer tant de générations. Avec talent, elle a su ressusciter l’atmosphère de ce bâtiment mythique tout en imaginant un décor plus moderne. Ainsi revisitée, la nouvelle décoration transcende les codes de l’élégance anglo-normande.

« La magie du Royal »

Un peu plus loin, le long de la mer, l’hôtel « Le Royal », membre des Leading Hotels of the World et temple de l’élégance, est un autre point de chute très apprécié. Rendez-vous préféré des stars, ce palace de sept étages, fondé un an après « Le Normandy », cultive un faste digne des plus grands châteaux. Lustres de cristal, fenêtres imposantes, baldaquins et lits king size, étoffes soyeuses et personnel attentionné garantissent des nuits magiques et un séjour somptueux entre glamour et tradition. Le hall d’entrée vaut, à lui seul, le détour par sa majesté. Et tout est à l’avenant.

Le palace compte 219 chambres et suites. Son restaurant, baptisé « Côté Royal » et dirigé par le chef Eric Provost, est l’un des plus cotés de la région. Il propose à sa carte une cuisine traditionnelle haut de gamme. Son bar de « L’Etrier », avec ses airs british, est idéal pour déguster une coupe de champagne, un cocktail tendance ou un club sandwich au homard. Et son spa Diane Barrière est une invitation à la déconnexion absolue avec en toile de fond une expérience de yoga et de méditation.

Chaque été, lors du festival du film américain, l’hôtel accueille la plupart des grandes étoiles du septième art, ravies de résider dans ce lieu historique qui symbolise si bien l’art de vivre à la française. 

« L’Hôtel du Golf »

« L’Hôtel du Golf », également rénové récemment, complète l’offre.  Inauguré en 1929 sur les hauteurs du Mont Canisy (à 10 min du centre-ville), il cultive une ambiance casual chic avec ses tartans écossais et son mobilier Chesterfield. Chêne brossé et cuir patiné : le décor épuré porte la griffe de Chantal Peyrat. Avec ses 170 chambres et suites, ses quatre restaurants et bars, son spa Diane Barrière, sa cabine de cryothérapie, ses trois courts de tennis et sa piscine extérieure chauffée à 28°C, l’endroit est un havre de paix.

Le Golf Barrière (27 trous) est évidement l’atout majeur du palace. Dessiné par l’architecte Tom Simpson, il a traversé les époques sans prendre une ride et fait toujours partie des escales préférées du connaisseur. Du balcon de l’hôtel, le joueur peut contempler le parcours et n’a que quelques mètres à parcourir pour rejoindre le tee n°1 : un vrai luxe !

 Le parcours classique (rouge/blanc) a accueilli plusieurs Open de France et de nombreux champions de légende comme Gary Player ou Tony Jacklin. D’apparence assez simple, il recèle de nombreux pièges et oblige le joueur à faire preuve de sagesse et de stratégie. Les bunkers sont, notamment, remarquablement placés et les greens à plusieurs plateaux s’avèrent très retors. Le parcours de 9 trous (bleu), œuvre de Henri Cotton en 1964 entre bocage et vallon, ajoute au bonheur du visiteur. Un practice, un putting green et, bien sûr, un club-house très « Vieille Angleterre » complètent une offre de grande qualité.

Au départ de Deauville, le golfeur pourra étancher sa soif de birdies au puits de nombreuses excursions. Terre de swing, la Normandie compte la bagatelle de 36 parcours, tous différents.  En plein cœur du pays d’Auge, à un quart d’heure à peine de la ville, le Golf de Saint-Julien, également propriété du Groupe Barrière (idéal pour les packages), bénéficie d’une situation privilégiée. Implanté sur un site classé dans un domaine de 90 ha, il propose, lui aussi, 27 trous (18+9) bucoliques en pleine campagne normande. Et son club-house de Saint-Julien propose une cuisine du terroir qui ravira les gastronomes désirant échanger la carte de score contre celle du menu !

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