La République dominicaine est l’une des destinations exotiques les plus tendance du moment. Le golf y est élevé en art de vivre grâce à des parcours d’une infinie beauté. Découverte avec Robert Geldof, un golfeur belge qui a pignon sur green.


« Il flotte, ici, un petit parfum de paradis… »

Dès qu’il en a l’occasion, Robert Geldof pose ses valises et son sac de golf à Punta Cana, la célèbre station balnéaire branchée de République dominicaine. Et il ne s’en lasse pas ! « Le mercure descend rarement sous les 30°, avec une petite brise très agréable. Plages de sable blanc, eau azur de la mer des Caraïbes, greens de rêve : il ne manque rien ! »

Le golf est l’un des plus grands atouts de cet archipel des Caraïbes découvert en 1492 par Christophe Colomb et première colonie européenne du Nouveau Monde. Voilà plusieurs années que la République dominicaine développe des infrastructures qui en font une véritable capitale du swing. Elle possède, il est vrai, une matière première que le monde entier lui envie : des paysages à couper le souffle. Comment s’étonner que quelques-uns des plus grands architectes du moment aient cédé à la tentation d’y signer de somptueux parcours ?

Corales et Punta Cana

Direction le « Punta Cana Resort & Club », un havre de paix très exclusif composé d’environ trois cents villas de luxe et de deux parcours de golf balisés par l’océan turquoise. La mise au green est magique !

Le parcours de Corales est l’un des plus beaux et des plus exclusifs du monde. Œuvre de Tom Fazio en 2008, il fait déjà l’unanimité à la fois pour son dessin très spectaculaire le long de l’océan, la qualité de son entretien et la beauté de son décor naturel. « Le club est ultra-privé et réservé, en priorité, aux membres et aux propriétaires des villas du resort. Les trois derniers trous, qui jouxtent la mer, sont d’une rare beauté visuelle. Le n°18 (par 4 de 450 m des back tees) est emblématique. Le joueur est invité à driver au-dessus de la mer : tout simplement unique ! »

Afin de soigner sa notoriété, notamment auprès des investisseurs immobiliers, Corales accueille chaque année un tournoi du PGA Tour américain. Ni plus ni moins ! « L’an passé, j’ai eu l’occasion de jouer le Pro-Am avec Thomas Detry. Il adore cette région. Pour le golf, bien sûr, mais aussi pour le kite-surf et la plongée… » poursuit Robert Geldof.

Distant de quelques centaines de mètres à peine, le club de Punta Espada est également un pur joyau. Œuvre du grand Jack Nicklaus, il collectionne les récompenses depuis sa création, en 2006. S’appuyant sur un décor de rêve, avec des eaux turquoise à perte de vue, le « Golden Bear » a trouvé un terrain à sa mesure. Et, le crayon au bout des doigts, il a laissé parler son génie. Le résultat est impressionnant. C’est bien simple : Punta Espada ne se raconte pas, il se joue. Le site est vraiment unique : huit des greens sont ainsi posés sur des rochers avec la mer émeraude en toile de fond. Des bunkers immenses, des greens très rapides, quelques obstacles d’eau décorés de palmiers : c’est géant !

En réalité, la République dominicaine s’érige en point de chute idéal pour les golfeurs. Le club de La Cana, voisin de Corales mais bien plus ouvert et démocratique, propose 27 trous, via trois boucles de 9 trous : Tortuga, Hacienda et Arrecife. Il porte la signature de l’architecte américain Pete Dye. Pas besoin de longs discours : c’est également du très haut niveau. La Cana Golf Course a été le premier parcours des Caraïbes à utiliser le « paspalum », un gazon qui peut être arrosé avec de l’eau de mer. Le résultat est bluffant. L’eau turquoise de l’océan serpente entre les fairways, ajoutant un plaisir visuel intense au défi purement golfique.

Casa de Campo

Et, de l’autre côté de l’île, dans le prestigieux « Resort de la Casa de Campo », on recense trois parcours portant également la griffe de Pete Dye. Le Teeth of the Dog (Dents du Chien) est le plus connu. 

Ce n’est pas un hasard s’il est traditionnellement repris dans tous les classements avec des notes d’exception et si on le compare parfois à Pebble Beach, le joyau californien. Ce 18 trous de bord de mer se déguste, en tout cas, sans modération avec des fairways souvent dessinés en bordure de l’océan et des greens balisés par les rochers où s’échouent les vagues. Le trou n°13 est entré dans la légende et a donné son nom au parcours. Il s’agit d’un par 3 de 178 m. Le joueur est invité à jouer au-dessus d’une crique dont le dessin rappelle la mâchoire d’un chien.

Casa de Campo compte deux autres parcours, également griffés. Perché sur les hauteurs de la rivière Chavon, le Dye Fore est particulièrement long (près de 7.000 m au départ des back tees). Il offre également des vues imprenables, tantôt sur la mer, tantôt sur les montagnes environnantes. Que les joueurs moyens se rassurent néanmoins : grâce aux nombreux tees, le défi peut être modulé en fonction du handicap de chacun.

Le parcours The Links est le plus reposant des trois. Peter Dye a, néanmoins, pimenté son dessin avec quelques obstacles d’eau qui ajoutent de l’émotion au jeu et un zeste de parfum exotique !

Immobilier de luxe

Après une brillante carrière en Belgique dans l’industrie du textile, Robert Geldof a acquis, sur les conseils d’un ami, une propriété à Punta Cana voici une dizaine d’années. « Ce fut un véritable coup de foudre. Et, aujourd’hui, je suis devenu quelque part l’ambassadeur de la région en Belgique. J’ai même convaincu plusieurs amis de céder à la tentation. Les communautés belge et luxembourgeoise sont, donc, en première ligne ! »

Destination grand public, Punta Cana compte de nombreux hôtels, dont le Club Med. Mais la célèbre station balnéaire des Caraïbes est aussi devenue un lieu de résidence très prisé des retraités fortunés et épicuriens. A l’image de la Floride, l’immobilier de luxe y a le vent en poupe. Le « Punta Cana Resort & Club » s’inscrit dans cet esprit. C’est une sorte de Zoute local avec, en prime, trois cents jours de plein soleil par an. « Le prix des villas du ‘Punta Cana Resort & Club’ varie entre deux et huit millions d’euros en fonction de leur situation. Certaines sont carrément érigées le long de la plage de sable blanc. Et les propriétaires bénéficient automatiquement d’un membership au Corales ! »

Quand on aime, on ne compte pas. Elle est pas belle la vie ?

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