Ce Français passionné pilote à la fois l’hôtel bruxellois Steigenberger Witcher’s et une DS historique qui fait sa fierté.


Directeur Général de l’hôtel Steigenberger Wiltcher’s, palace de l’Avenue Louise à Bruxelles, Michel Cottray est aussi un passionné de belles voitures. Et, plus précisément, de la légendaire DS qui a bercé son enfance. «L’héritage vient sans doute de mon grand-père qui tenait un garage Citroën en Normandie… »

Lorsqu’en 2005, en poste à Francfort, il découvrit, au coin de la rue, un modèle ID 19 de 1963, il céda aussitôt à la tentation. « Un vrai coup de cœur. Je n’étais plus monté dans une DS depuis plus de trente ans. J’ai retrouvé les mêmes parfums, les mêmes sensations. Je l’ai acheté en quelques heures, comme si c’était une évidence ! »

Il la vendit un peu plus tard, pour en racheter une autre, de 1968. Avant de craquer, en 2011, pour le modèle DS 21 avec ses fameux double phares. «Elle était un très bon état. Les sièges et les tapis de sol étaient même encore protégés ! »

A l’époque, il travaillait au Méridien de Monte-Carlo. Muté ensuite en Grèce, il n’hésita pas et décida d’emmener la voiture avec lui. Un véritable voyage initiatique, long mais enivrant. « Ce modèle semi-automatique est un pur régal avec son confort naturel, sa suspension d’un autre temps, sa visibilité intérieure. Je me régale à chaque sortie… »

A Bruxelles depuis trois ans, il s’est fait membre d’un club oldtimer de passionnés nostalgiques de cette voiture si élégante, souvent considérée comme l’un des plus belles françaises de l’histoire. « Nous sillonnons les jolie routes de Flandres ou de Wallonie. Pour le plaisir ! »

Pour les besoins de notre photographe, il a parqué la voiture devant l’hôtel, attisant forcément la curiosité des passants. Par sa silhouette et son allure, la DS ne passe jamais inaperçue. C’était, il est vrai, la voiture du Général de Gaulle ! «Dans mes rêves profonds, je me vois un jour au volant de la Cabriolet. Mais les exemplaires originaux sont très rares. Et les prix peuvent grimper à plus de 250.000 euros… »

Globe-trotter de l’hôtellerie, Michel Cottray a quitté Paris au début des années 80. « Mon premier job fut plongeur à l’Holiday Inn de Munich. J’ai travaillé ensuite pendant 30 ans pour le groupe Starwood en passant par toutes les latitudes (Thaïlande, Australie, Bali, Arabie Saoudite, Maroc, Grèce,…) et par tous les grades. Au Wiltcher’s (267 chambres et 42 suites), il relève un nouveau défi. La crise Covid-19 accentue évidemment la difficulté du challenge. «Mais l’hôtel a des atouts. Idéalement situé, il bénéficie de grands espaces et d’une belle réputation. Ce n’est pas un hasard si nous accueillons tous les grands de ce monde. Et puis Bruxelles est une très belle ville…»

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