Présidé par Jean-Pierre Maisin, le prestigieux club de golf du Brabant wallon se prépare à souffler, en 2023, ses 100 bougies. Respectueux du passé mais plus jeune que jamais !


Le Royal Waterloo fêtera, en 2023, son centenaire. Le club a été fondé, en 1923, sur les terres de la Ferme Blaret, à Rhode-St-Genèse. Il disposa, dès 1925, de 27 trous dessinés par le célèbre architecte britannique Harry Colt. Et il devint rapidement l’une des meilleures adresses pour chasser le birdie. La présence de Henry Cotton (l’un des meilleurs joueurs du monde de l’époque) au poste de teaching pro participa largement à cette notoriété.

La fin du bail en 1960 obligea le club à déménager. Il élit résidence à Ohain, dans une propriété de la famille Janssen-Solvay où il a, depuis, pignon sur green. Situé dans un cadre bucolique exceptionnel, le RWGC s’érige aujourd’hui, plus que jamais, en l’une des grandes références du golf belge grâce à des infrastructures exceptionnelles et à une philosophie qui a traversé les époques sans prendre la moindre ride. « Nous sommes un club à la fois familial et sportif qui cultive, en toile de fond, des valeurs fortes et une âme », résume d’entrée Jean-Pierre Maisin, qui occupe le fauteuil de président depuis un peu plus d’un an.

Avec ses deux championship courses (La Marache et Le Lion), son magnifique petit parcours de 9 trous (Le Bois-Héros), ses vastes zones d’entraînement, le Waterloo propose à ses membres un écrin golfique unique en Belgique.

Une vocation sportive

Historiquement, le club a toujours été en première ligne au niveau sportif. Il a accueilli, depuis sa création, de nombreuses grandes compétitions nationales et internationales, dont de nombreux Open de Belgique et le Challenge Donald Swaelens.

Et les meilleurs joueurs du monde ont swingué sur ses fairways. En feuilletant les archives, on retrouve ainsi des photos de Henri Cotton, bien sûr, mais aussi des Walter Hagen, Billy Casper, Gary Player, Arnold Palmer, Nick Faldo, Bernhard Langer, Colin Montgomerie, Jose-Maria Olazabal ou du légendaire Severiano Ballesteros. Parallèlement, il a également eu parmi ses membres de nombreux champions professionnels belges comme Arnaud Langenaeke, Chloé Leurquin, Laura Gonzalez-Escallon, Pierre et Jean Relecom, Guillaume Watremez et, bien sûr, Nicolas Colsaerts, fidèle ambassadeur de la maison. Et la relève est déjà prête avec la montée en puissance annoncée d’Adrien Dumont de Chassart qui poursuit actuellement ses études à l’université d’Illinois, aux Etats-Unis.

Faut-il rappeler aussi combien, dans les catégories amateurs, le club brabançon a toujours tenu le haut du pavé grâce à de nombreuses figures emblématiques comme Freddy Rodesch qui, entre 1956 et 1985, remporta trente-trois titres nationaux en simples et en doubles et participa à huit championnats du monde. Avec cinquante titres remportés en Messieurs 1 et en Dames 1 depuis 1946, le Waterloo est aussi le plus titré de Belgique dans les championnats Interclubs.

Ecoresponsable

C’est cet ADN, mélange d’esprit sportif et de team spirit, que Jean-Pierre Maisin et son conseil d’administration souhaitent, avec un esprit fédérateur, préserver et amplifier afin de permettre au futur centenaire d’éteindre les bougies d’anniversaire avec un souffle de jeune homme ! « Nous allons, dès la fin de cette année, rénover et transformer complètement le club-house et sa terrasse. Nous avons également pour projet d’apporter quelques retouches au parcours La Marache, notamment au niveau des bunkers et des pourtours des greens. Sans, bien sûr, altérer la griffe de l’architecte créateur Frederick Hawtree. Et, en amont, nous travaillons aussi, bien sûr, sur le respect de l’environnement et la collecte d’eau dans nos bassins. L’écoresponsabilité est une priorité absolue. Les nouveaux décrets interdisant le recours aux produits phytopharmaceutiques représentent un énorme défi mais il faut se préparer à le relever », poursuit le président, tourné vers l’avenir.

Prêt pour le centenaire

Avec environ deux mille membres (dont plus de trois cents juniors), une école de jeunes aux allures de pépinière de talents (la jeune Savannah De Bock en est le dernier exemple), des équipes Interclubs très performantes (sept finalistes en 2019 dans les différentes divisions), le Royal Waterloo est très bien armé pour aller de l’avant. « Mais il nous faut sans cesse anticiper. C’est pour cela que nous venons d’engager Tristan Freslon au poste de secrétaire général où il succède à Henri Bailly. C’est un ancien pro français de 29 ans, formé dans les clubs de St-Cloud et de Crécy. Il bénéficie déjà d’une grande expérience à la fois dans la gestion, la communication et le golf de haut niveau. Son objectif sera, bien sûr, de permettre au Waterloo de conserver sa tradition d’excellence et son rang au niveau national mais aussi d’augmenter sa notoriété internationale avec une meilleure lisibilité extérieure », poursuit Jean-Pierre Maisin.

« Le Waterloo sera un club sportif qui devra jouer son rôle sur la scène internationale », disait déjà William Seeldrayers – l’un des cofondateurs, qui fut ensuite président du COIB et de la FIFA – lors de l’inauguration, en 1923. On ne change décidément pas une formule qui gagne. 

Le programme des festivités du centenaire n’a pas encore été dévoilé. L’idée d’organiser un grand tournoi international semble mise entre parenthèses au profit d’événements davantage ciblés vers les membres qui constituent, plus que jamais, le pilier de ce club qui est entré d’un pas conquérant dans le XXIe siècle.

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