Grand passionné de golf, l’administrateur délégué de Delen Private Bank a fait de ce links du sud de l’Irlande son point de chute préféré.


La passion du golf coule dans ses veines et guide ses pas. Dès qu’il en a l’occasion, Paul De Winter, administrateur délégué de Delen Private Bank, s’adonne à la chasse aux birdies ! Il a même inoculé le virus à la prestigieuse banque qui sponsorise depuis plusieurs années Thomas Pieters et Thomas Detry, qui parraine le Belgian Knockout et qui organise plusieurs compétitions privées à l’intention de ses clients.  « Le golf est un sport qui cultive de belles valeurs comme l’humilité, le respect, l’éthique. Ce sont aussi celles de notre institution », confie-t-il.

Membre au Royal Antwerp à Kapellen et handicap 9, Paul De Winter aime, en connaisseur et en épicurien du swing, s’offrir quelques escapades golfiques à l’étranger, en famille ou entre amis. Attiré par les links britanniques comme une aiguille par l’aimant, il est, bien sûr, tombé sous le charme des parcours écossais, comme Turnberry ou Kingsbarns. Mais c’est le parcours de Waterville, dont il est d’ailleurs devenu membre, qui a sa préférence. « Il est situé au bout du monde, tout au sud de l’Irlande, au cœur d’une nature sauvage. Et c’est une pure merveille. Il a une âme différente et dégage une ambiance très particulière… »

Avec Thomas Pieters

Le Waterville Golf Links a vu le jour en 1889 pour répondre aux souhaits récréatifs des techniciens spécialisés qui installaient les premiers câbles télégraphiques reliant l’Europe aux Etats-Unis. Dessiné en bord d’océan, il était déjà d’une incomparable beauté naturelle. Rénové en 2006 par l’architecte Tom Fazio, il est devenu, en prime, très compétitif (7.380 yards des back-tees). Où que l’on porte son regard, le résultat est bluffant avec des vagues de dunes et la mer en toile de fond. « Pour ramener une bonne carte de score, il faut à la fois être long et précis. Et savoir, bien sûr, dompter le vent qui s’invite souvent sur le parcours. J’ai déjà joué le parcours des dizaines de fois, et il est chaque fois différent… »

En vérité, Waterville est considéré par les puristes comme l’un des plus beaux links du monde. Ce n’est pas un hasard si Tiger Woods en a fait l’un de ses parcours préférés et a l’habitude d’y préparer le British Open. Et si le regretté champion américain Payne Stewart – qui a sa statue sur place – aimait tant s’y ressourcer et se laisser bercer par l’ambiance made in Ireland.

« L’Irlande est un pays qui respire le golf. »

Au printemps dernier, Paul De Winter a invité Thomas Pieters à découvrir ce petit coin de paradis, à mille lieues des sentiers battus. « On logeait dans la guesthouse, située en bordure du village. C’était magique. Et Thomas, également grand amateur de links, a évidemment adoré cette atmosphère à nulle autre pareille. On a vécu des moments inoubliables… »

Petite ville du comté de Kerry, Waterville fut jadis la résidence de vacances de Charlie Chaplin, excellent joueur lui aussi. « L’Irlande est un pays qui respire le golf. Du plombier au chauffeur de taxi, tout le monde se passionne pour ce sport national. Il y a une véritable culture de ce sport dans la population… »

En repérage à Whistling Straits

Guidé par son âme d’explorateur des greens, Paul De Winter a également découvert, récemment, le parcours Straits de Whistling Straits, sis dans le Wisconsin et théâtre de la prochaine Ryder Cup de 2020. Dessiné par Pete Dye, il jouxte le lac Michigan et dégage également un petit parfum de links. « Sincèrement, j’avais davantage l’impression d’être en Grande-Bretagne qu’aux Etats-Unis ! Il y avait même un joueur de cornemuse au club-house… »

Long, très challenging, balisé par d’énormes bunkers, le parcours a déjà accueilli de nombreux grands tournois dont le PGA Championship de 2010 où Dustin Johnson avait perdu ses illusions sur le dernier trou. En tête avec un coup d’avance, l’Américain avait été pénalisé pour avoir posé son club dans le sable sans savoir que celui-ci était référencé comme bunker.

Quelques trous sont emblématiques comme le n°17, un par 3 impressionnant de 220 m, surnommé « Pinched Nerve ». Le lac est sur la gauche et bunkers et rough se partagent le terrain sur la droite du green. Bonjour l’angoisse !  « Je crois que ce parcours correspond très bien à l’esprit ‘target golf’ de la Ryder Cup. Et vu la philosophie très « british » des lieux, j’ai l’intuition que les Européens auront un bon coup à jouer », poursuit Paul De Winter qui espère, bien sûr, que Thomas Pieters fera partie de l’équipe comme lors de la Ryder Cup de 2016 au Hazeltine GC de Chaska.

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