Palace historique, le « Métropole Monte-Carlo » a conservé son ADN au fil du temps. Membre des Leading Hotels of the World, il symbolise le luxe discret et réinventé. Découverte.


C’est l’un des palaces de référence à Monaco. C’est un lieu de rêve parfumé d’histoire et d’histoires. Idéalement situé dans le Carré d’Or, à deux pas du casino et des boutiques de luxe, l’«Hôtel Métropole Monte-Carlo » surplombe la Méditerranée et sert d’écrin magique pour ses hôtes avec ses 125 chambres (dont 64 suites), ses trois restaurants (dont l’étoilé japonais « Yoshi ») et son nouveau Spa by Givenchy. Bref, voilà une adresse emblématique et unique pour savourer, au mode plus que parfait, les charmes de la Principauté.

Exclusif et prestigieux

L’« Hôtel Métropole », construit sur un terrain appartenant autrefois au pape Léon XIII,  est né en 1886 dans l’euphorie et la prospérité de la Belle Epoque. Dès sa création, il attire les grands noms de l’aristocratie et devient « the place to be » et l’une des adresses phares de la Côte d’Azur. Depuis, il est toujours resté fidèle à son ADN de palace exclusif et prestigieux, sorte de thébaïde au cœur de la ville.

Plusieurs fois restauré ces dernières années par son propriétaire (la famille d’origine libanaise Boustany) et membre iconique des Leading Hotels of The World, il symbolise plus que jamais le luxe sans ostentation et l’art de vivre « à la monégasque ». Peut-être la romancière Edith Warton y puisa d’ailleurs son inspiration lorsque, dans son livre « Les heureux de ce monde », publié en 1905 et dont l’action se déroulait à Monte-Carlo, elle y brossait le tableau d’un éden à la luxuriance architecturale éclatante, serti de jardins tropicaux…

Une chose est sûre : dès le premier regard, le « Métropole » fascine avec sa façade de palais patricien à la fois néo-classique et flamboyante. La porte d’entrée franchie, tout est à l’avenant avec un cadre majestueux où se mélangent le passé et le présent. Racé et contemporain, riche de corps et d’esprit, mondain et élégant, l’hôtel ne se raconte pas. Il se vit. De l’intérieur. Refuge doré et bulle ouatée, il invite au luxe ultime : prendre le temps de se faire plaisir.

Chambres et suites

Grâce à son art magistral de la décoration, le designer Jacques Garcia, magicien des atmosphères, a composé la plus harmonieuse des musiques de chambre en égrenant au sein de l’établissement les accords d’un luxe chaleureux en mode chic et cosy. Une formule magique dont les prodiges se diffusent aux 125 chambres de l’hôtel, toutes catégories confondues. Décorées dans un style méditerranéen, elles paraissent tout droit sorties d’une demeure patricienne. Les têtes de lit se découpent en lignes chantournées, les étoffes se jouent d’une palette de couleurs lumineuses et chatoyantes, dans les tissus les plus nobles. Les boiseries se patinent d’un vernis miel. Les charmes de ces intérieurs ciselés opèrent tout en délicatesse. 

La note dominante de la décoration privilégie la clarté et un sens du confort raffiné. Sur ce canevas, les 64 suites, elles, ajoutent un salon indépendant et un balcon à la chambre. La notion d’espace est ainsi décuplée, magnifiée, pour atteindre une superficie de 240 m2 au sein de la Suite Carré d’Or, la plus vaste suite du palace. Quant aux salles de bains, elles représentent une pièce majeure dans la conception des espaces. En marbre blanc de Carrare, douche à jets massants, large baignoire et doubles vasques, elles complètent en beauté ce tableau d’ensemble pour toutes les chambres et suites.

« Yoshi » !

Au « Métropole », la gastronomie – supervisée par le chef Christophe Cussac – est, bien sûr, élevée au rang d’art, à l’image du restaurant « Yoshi », le seul étoilé japonais de la Côte d’Azur. Takeo Yamazoki y régente la manœuvre dans un cadre contemporain qui s’ouvre sur un jardin d’inspiration asiatique.

Dans l’assiette, on retrouve évidemment, sublimés, les grands classiques du pays du Soleil-Levant. « Yoshi » (qui signifie « bonté » en japonais) propose des plats raffinés et modernes, adaptés aux palais des occidentaux. Cuisine ouverte et bar à sushis jouent, d’entrée, la transparence. Quel meilleur endroit pour se laisser guider, baguettes à la main, par les parfums nippons. Ici, sushis, makis, sashimis, poissons et viandes cuites au teppanyaki rivalisent de fraîcheur, accompagnés des meilleurs sakés, whiskies ou thés verts.

Le Lobby bar de l’hôtel est un autre grand atout du palace. Dans sa partie tamisée, l’élégance des lieux rappelle le charme cosy d’un club anglais avec tapis, boiseries, livres anciens et fauteuils profonds. Sous la verrière centrale, l’espace évolue dans un fondu enchaîné raffiné vers le décor d’un grand salon de villa florentine. Là, au gré de ses humeurs, le visiteur peut manger un bout sur le pouce à midi, prendre le thé à 16 h, déguster un cocktail à l’apéro, dîner le soir et savourer un alcool rare au bout de la nuit. Le service est en continu et la carte, variée, s’adapte à tous les appétits et à toutes les envies.

Odyssey by Lagerfeld

Aux beaux jours, dans une ville où le moindre espace vaut de l’or, le coin piscine est évidemment très recherché. Il porte la griffe de Karl Lagerfeld, le célèbre designer et photographe. Terrasse, restaurant méditerranéen, jardin, pool house :  les éléments se fondent et se confondent autour du bassin d’eau de mer chauffée et habillée d’une fascinante fresque photographie dédiée aux aventures du héros grec.

Un peu plus loin, le Spa Métropole by Givenchy, créé en 2017, s’inscrit dans le même esprit exclusif. A la fois emblème de la mode française et blason de l’excellence cosmétique, la Maison Givenchy a créé ici un lieu unique, qui est un véritable hymne aux plaisirs du spa et à ses bienfaits. Les soins Givenchy tels que Le Soin Noir, L’Intemporel ou Hydra Sparkling s’appuient sur les dernières avancées scientifiques pour apporter à chaque peau une réponse ciblée à ses attentes. C’est l’étape fondamentale d’une mise en beauté que peuvent ensuite prolonger les programmes Givenchy Le MakeUp, où s’expriment la créativité, la science des textures et la virtuosité colorielle de la maison.

Aux rituels de massages, s’ajoutent aussi des soins de pédicure, griffés Bastien Gonzalez, podologue de renommée internationale. « Mes soins se développent autour de 3 principes : traitement et bienfaits de la pédicurie professionnelle sans eau, beauté naturelle grâce à une mise en lumière de l’ongle par polissage à l’ancienne et finition relaxante avec un massage qui va restaurer le bien-être à partir du pied », explique-t-il.

L’« Hôtel Métropole Monte-Carlo », c’est tout ça. Et bien davantage encore…

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