Station balnéaire chic et discrète, La Baule cultive l’art de vivre à la française face à l’une des plus belles baies du monde. Avec deux palaces, un restaurant étoilé, un casino et un golf de 45 trous, le Resort Barrière y est incontournable.


Station balnéaire à la fois traditionnelle, chic et familiale, La Baule symbolise l’art de vivre à la française et la magie de la côte Atlantique. Dans ce havre de paix, on est à des années-lumière de l’agitation, du strass et des paillettes des lieux branchés de la Côte d’Azur. Ici, on pose à la fois ses valises et ses soucis pour savourer le moment. Sans chichi.

Des plages de sable fin à perte de vue, une baie à couper le souffle, un centre-ville coquet balisé par les boutiques : l’escale bauloise a tout pour plaire. Pas de luxe ostentatoire mais une ambiance BCBG et décontractée. Les Porsche sont rangées dans les garages. On se balade plutôt à vélo, on chasse les coquillages avec les enfants en fonction des marées, on s’offre une partie de tennis ou de golf sous les pins parasols sans rouler des mécaniques.

Flash-back. C’est à la fin du XIXe siècle que La Baule (autrefois La Bôle) prend son envol grâce à la création de la ligne de chemin de fer St-Nazaire-Le Croisic qui traverse la presqu’île guérandaise encore vierge. En 1923, François André, fondateur du Groupe Barrière, tombe sous son charme et décide d’en faire une escale idéale pour ses clients déjà adeptes de Deauville et de Biarritz. Il rachète d’abord « L’Hôtel Royal » et le casino, il rénove ensuite le manoir Castel Marie-Louise, puis il construit, face à la mer, le mythique « Hermitage ». Aujourd’hui, La Baule a conservé intact cet ADN et surfe sur les mêmes vagues épicuriennes. Son climat très agréable, été comme hiver, et surtout sa merveilleuse luminosité font le reste.

« Le Royal »

A La Baule, le Groupe Barrière a créé un véritable resort avec, en première ligne, deux palaces d’exception. « Le Royal », créé en 1902, n’a rien perdu de sa majesté. Dès la Belle Epoque, le mélange subtil du confort britannique et de l’esprit des bains de mer avait conféré à l’hôtel son statut d’icône de la « villégiature ».

Récemment rénové, il s’est mis au goût du jour sans perdre son statut d’adresse impériale. Son architecture néo-romane, ses boiseries et ses moulures inspirent toujours le même respect. Mais la décoratrice Chantal Peyrat a apporté une touche plus moderne et personnelle avec, en toile de fond, une sensation de dépaysement. Des clairs-obscurs, des jeux de miroirs et des photos des marais salants saupoudrent de légèreté l’édifice. Et l’éclat des cristaux de Guérande fait le reste. Le sel des marais se décline dans tous ses états : brut, travaillé, en sculpture ou en rosaces.

A l’arrivée, « Le Royal » conjugue avec harmonie le passé et le présent. Ses 72 chambres et ses 15 suites aux tons beiges et aux étoffes soyeuses s’inscrivent pleinement dans cet esprit. A l’instar de son restaurant emblématique « Le Fouquet’s », le centre de thalasso, ultra-moderne et entièrement repensé, est installé dans les bâtiments mêmes du palace. C’est idéal pour les hôtes en quête de bien-être marin. Et le catalogue des soins, très complet, propose de nombreux packages sur mesure pour répondre à toutes les attentes.

« L’Hermitage »

« L’Hermitage » voisin a aussi été entièrement rénové. Construit en 1926, l’établissement a d’entrée attiré les célébrités du Tout-Paris, de Mistinguett à Sacha Guitry en passant par Edith Piaf, Charlie Chaplin, Charles Trenet ou Georges Simenon. Toutes sont charmées par son ambiance paisible et son élégance authentique. Deux qualités qui sont toujours présentes aujourd’hui dès la porte d’entrée franchie.  

Les 200 chambres et suites, spacieuses et lumineuses, ont été réaménagées pour augmenter le confort sans toucher à l’esprit.

Le nouvel « Hermitage » est un must avec sa piscine d’eau de mer chauffée toute l’année et son atmosphère cosy. Le spa Diane Barrière, sis dans l’hôtel, est centré autour de la beauté, de la remise en forme et de la régénération physique grâce à l’expertise et à l’approche clinique du soin esthétique de Biologique Recherche et du savoir-faire de Ligne St-Barth.

Et la gastronomie n’est pas en reste avec le restaurant « La Terrasse » et « L’Eden Beach », posé carrément sur la plage. Au menu, quasiment les pieds dans l’eau : paella aux homards bretons et bar au sel !

« Le Castel Marie-Louise », troisième hôtel 5 étoiles du groupe Barrière à La Baule, est d’un genre différent mais vaut aussi le détour. Etiquetée Relais & Châteaux, cette belle demeure du XIXe siècle aux allures de manoir propose 31 chambres et, surtout, un restaurant étoilé de grand renom où le chef Eric Mignard expose tout son talent dans les assiettes avec, notamment, des produits de la mer déclinés de toutes les façons. Le  menu dégustation, qui change avec les saisons, est un pur régal pour les papilles.

Golf International

Mais le séjour à La Baule ne serait pas complet sans une escale sur les greens. Le Golf International Barrière de La Baule propose, en effet, aux chasseurs de birdies la bagatelle de deux parcours de 18 trous et un de 9 trous. Seuls trois autres clubs français peuvent en dire autant : le Golf National, près de Paris, Le Touquet et La Boulie !

La création du club date de 1976. A l’époque, la station attirait déjà une clientèle épicurienne, essentiellement parisienne et ravie de passer l’été en bord de mer. Lucien Barrière, déjà propriétaire des palaces « Le Royal » et « L’Hermitage », décida de construire un parcours de golf de référence sur les 220 hectares de terres qu’il avait achetés, en visionnaire, quelques années auparavant en bordure du parc de Brière. Il confia aux architectes britanniques Dave Thomas et Peter Alliss (le regretté commentateur à la BBC) le soin de dessiner un championship course qui accueillit, dès 1976, l’Open de France remporté par le Sud-Africain Dale Hayes.

Aujourd’hui, le resort, remarquablement entretenu, compte donc 45 trous avec un parcours « Rouge » (par 72 de 6.029 m), un « Bleu » (par 72 de 6.197 m) et un « Vert » (par 36 de 2.973 m). De quoi étancher la soif de birdies des 750 membres et des nombreux visiteurs (20.000 green-fees par an) qui y font étape.

Le parcours « Bleu » est assez challenging avec, pêle-mêle, de grands bunkers, des obstacles d’eau et des greens souvent sournois. Le « Rouge » est plus arboré, plus technique avec, sur la fin, quelques trous diaboliques balisés par les obstacles d’eau. Et le « Vert » est un 9 trous à la fois tactique et ludique qui représente un vrai défi. Un centre d’entraînement (55 postes sur gazon synthétique) et un magnifique club-house – une grande chaumière réaménagée – complètent les infrastructures. Le passionné de golf agrémentera son séjour par la découverte, dans les environs, d’autres parcours comme St-Jean-de-Monts, La Bretesche ou Nantes Vigneux.

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