L’« Hôtel de Paris » et l’« Hôtel Hermitage » sont deux véritables joyaux de la principauté. Ils symbolisent le luxe et toute la magie de ce petit coin de paradis qui ne se démode pas avec le temps.


La destination dégage toujours la même magie. Il suffit de prononcer son nom pour qu’aussitôt les visages s’illuminent de mille étincelles magiques. C’est sûr : la principauté de Monaco fait rêver. Un peu, beaucoup, à la folie. Il y a les Ferrari aux portes des palaces et des casinos, les yachts des milliardaires le long des pontons, le défilé permanent de stars internationales lors des grands événements, les boutiques de luxe. Il y a, surtout, un état d’esprit différent, glamour, presque irréel, où le temps semble s’arrêter. Paradis des épicuriens et, accessoirement, des exilés fiscaux, ce coin doré de la Côte d’Azur traverse les époques sans prendre la moindre ride, attirant à la fois au pied du Rocher les rois du pétrole et les princesses du gotha dans une atmosphère people à nulle autre pareille.

On ne peut évoquer cet ADN monégasque sans faire référence à la Société des Bains de Mer, gardienne des lieux. Créée en 1863 – il y a juste 160 ans –, la SBM est toujours restée fidèle à sa tradition de diversité et d’innovation. Elle propose l’excellence dans chacun de ses multiples domaines d’activités : les tourismes de loisir et d’affaires, la gastronomie, l’hôtellerie haut de gamme, l’art et la culture, les jeux de casino, le bien-être et le sport de haut niveau. Son patrimoine architectural, son rayonnement international, son style inimitable en font un acteur incontournable à chaque coin de rue de la principauté !

L’« Hôtel de Paris »

Palace iconique, l’« Hôtel de Paris » est l’un des joyaux de la couronne. Sa création remonte à 1864, alors que Monte-Carlo se dessine à peine. Le tout jeune et splendide Casino qui lui fait face vient de créer l’événement. Grâce au soutien du prince Charles III et à celui de la Société des Bains de Mer et du Cercle des Etrangers, le milliardaire François Blanc s’est lancé un pari fou : métamorphoser un site où ne poussent qu’oliviers et citronniers en rendez-vous fastueux des jeux et du luxe. Pour les joueurs qui accourent de l’Europe entière, il fait bâtir un hôtel sur le modèle du « Grand Hôtel » du boulevard des Capucines, à Paris. C’est aussitôt l’affluence ! Le gotha international s’y précipite : les rois, les princes, les chefs d’Etat, les ministres, le nec plus ultra des gouvernances, de l’industrie, des sciences et des arts. L’« Hôtel de Paris Monte-Carlo » établit ainsi avec le Casino les fondations du concept de « resort », toujours de mise aujourd’hui. Au cours des années qui suivront, il sera maintes fois modernisé, afin de répondre aux exigences de sa clientèle internationale, et totalement rénové en 1909, date à laquelle il revêt son architecture Belle Epoque.

Avec sa marquise monumentale à l’entrée, son lobby majestueux, ses espaces intérieurs uniques, ses chambres d’exception (209 clés, dont 60% de suites) décorées de matériaux nobles, son espace welness sur le toit, son patio, où les plus grandes maisons de joaillerie ont élu résidence, son bar américain emblématique, l’« Hôtel de Paris » est désormais bien davantage qu’un palace. Monter les marches qui conduisent à la réception est déjà, en soi, une expérience à nulle autre pareille.

Le lieu respire l’histoire, la tradition et le luxe. La Suite Princesse Grâce est probablement l’écrin le plus exclusif de la Riviera. D’une superficie de 910 m2 sur 2 étages, elle offre une expérience rare avec piscine privée, jacuzzi en granit rare et vue imprenable sur le Palais princier.

L’« Hôtel Hermitage »

A quelques dizaines de mètres, l’« Hôtel Hermitage » s’inscrit dans le même esprit. Son cadre architectural est unique au monde avec notamment la sublime coupole Eiffel du Jardin d’Hiver conçue par le maître incontesté de l’architecture métallique. Depuis sa création, à l’aube du XXe siècle, l’« Hermitage » a été rénové et modernisé régulièrement pour marier harmonieusement classicisme et contemporanéité. Surplombant la Méditerranée, avec vue sur le Rocher et le port, il bénéficie d’une situation fabuleuse, proche du cœur vibrant de Monaco, tout en restant un havre de tranquillité.

La salle de réception, dite Belle Epoque, donne d’entrée le ton. Elle incarne à elle seule le caractère et le faste de l’établissement. Le plafond est l’œuvre du peintre Gabriel Ferrier qui s’est inspiré pour cette fresque des « Grâces Florentines » de François Boucher et de Jean-Honoré Fragonard. Dans les années 70, André Levasseur entreprendra la restauration de la salle Belle Epoque de façon à faire ressortir, au milieu des lustres de cristal, des colonnes de marbre rose qui rappellent irrésistiblement le Grand Trianon.

Autre merveille de l’hôtel : le Jardin d’Hiver. Il doit son cachet à sa verrière dessinée et érigée par les disciples de Gustave Eiffel. Sa structure en forme de parapluie est mise en relief grâce à des pastels, des dorures et un éclairage sur mesure.

L’« Hôtel Hermitage Monte-Carlo » est un palace au luxe discret, à la classe innée et à l’élégance intemporelle, un refuge chic à l’ambiance douce. La mer et la lumière s’invitent dans les cinq ailes de l’hôtel et créent un sentiment d’espace et une atmosphère aussi légère que chaleureuse.

Son univers singulier marie harmonieusement héritage Belle Epoque et modernité avec 277 chambres, dont 53 junior suites, 22 suites et 13 diamond suites, de véritables appartements exceptionnels offrant des vues imprenables sur la baie et sur la Méditerranée.

A l’instar de l’« Hôtel de Paris », l’« Hermitage » possède un accès direct aux  mythiques Thermes Marins, temple de la déconnexion et de la remise en forme. Dans ce havre de paix, sis face à la Grande Bleue, le visiteur bénéficie d’équipements de pointe sur 6.600 m2 : 30 cabines de soins, une piscine d’eau de mer chauffée, une salle de fitness panoramique, des chambres de cryothérapie (-60°C et -110°C), un jacuzzi extérieur, un solarium, un sauna, un sentorium et un hammam femmes et hommes.

Ici, la thalasso cinq étoiles, idéale pour une remise en forme, une escale minceur ou une optimisation de son capital santé, est déclinée à tous les modes avec bains aquagym, hydromassage, pressothérapie, shiatsu, fasciathérapie, sophrologie et massages énergisant aux huiles essentielles !

Des étoiles dans l’assiette

Mais résider à l’« Hermitage » ou à l’« Hôtel de Paris », c’est aussi s’inviter dans de véritables palais gourmands. Les deux palaces sont, en effet, des adresses gastronomiques très renommées avec trois restaurants étoilés.

« Le Louis XV » (***), fierté de l’« Hôtel de Paris », est carrément une référence mondiale. Le chef Alain Ducasse y rend un hommage permanent aux produits avec son talent inégalable. Les menus composent un festin inoubliable avec, en toile de fond, une cave aux trésors, avec 350.000 bouteilles. De la très haute cuisine.

Dans le même établissement, au huitième étage, avec vue sur la Méditerranée, « Le Grill » (*) est un autre must. Ici, la rôtisserie au feu de bois est l’âme du restaurant. Suspendues à la broche, les pièces de viande et les poissons dorent aux yeux de tous. Côté mer, on retrouve le poisson local comme la daurade, le loup ou le saint-pierre, en fonction de la pêche et des saisons. Côté terre, le carré d’agneau des Préalpes du Sud à la sarriette ou le coquelet fermier aux parfums de Provence. Les pièces de viande sont présentées suspendues à des potences de table, puis tranchées pour être servies. Un vrai protocole.

A l’« Hermitage », dans un autre style, « Le Pavyllon » (*), de Yannick Alléno, comble également les papilles les plus exigeantes. Au menu : des plats savoureux et raffinés, un cadre élégant autour du comptoir signature et un esprit résolument moderne, accessible et décontracté. Toujours brillant et inventif, le célèbre chef y propose une cuisine libre et foisonnante de saveurs, autour de préparations créatives. Yannick Alléno a fait appel à l’architecte d’intérieur Chahan Minassian, déjà à l’origine de la décoration de « Pavyllon Paris », pour forger la personnalité de son écrin monégasque. Le lieu a été entièrement revu dans l’esprit subtil et confortable d’une résidence privée.

Dans la foulée, pourquoi ne pas s’arrêter à la terrasse ou sous les lambris du mythique « Café de Paris » (au rez-de-chaussée de l’« Hôtel de Paris »), véritable institution de la vie monégasque depuis 1868 ? Pour manger un bout sur le pouce ou pour simplement déguster un cocktail, cette brasserie chic et de légende est un passage obligé.

En face, le légendaire Casino de Monte-Carlo propose également, à côté de ses roulettes, deux tables incontournables : « Le Train Bleu » (ambiance Belle Epoque) et « Le Salon Rose » (brasserie au style boudoir).

Et tout est à l’avenant. En vérité, il y a mille et une raisons de faire escale dans cette principauté d’à peine 200 hectares. Carrefour incontesté des arts et de la culture, Monte-Carlo est une terre bénie pour les artistes, influencée et façonnée par les créateurs qui y ont séjourné. Les salles de spectacle (Opéra Garnier, Salle des Etoiles, Moods Music Bar…) abondent. Des architectures variées et surprenantes accueillent toute l’année des représentations de très haut niveau. Ballets, concerts, galas, pièces de théâtre : l’ébullition culturelle est permanente. Et les événements sportifs (Grand Prix de F1, Masters de tennis, jumping, régates de voile, meetings d’athlétisme…) défrayent aussi les chroniques.

Mais Monaco, c’est aussi – et surtout – une philosophie. Sous la lumière bienfaitrice et stimulante de la Riviera, relaxation flirte avec perfection. La principauté est blottie dans un écrin de montagne au bord de la Méditerranée. Ciel bleu, mer azur, climat d’une grande douceur : elle offre un environnement paradisiaque dans une atmosphère hyper-sécurisée, où l’on peut tout faire à toute heure et en toute tranquillité.

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